Dans le quartier commerçant de Mongkok, aux cris de « Rendez-nous Mongkonk ! », « Nous les Hongkongais avons besoin de manger ! », ou encore « Rentrez chez vous ! », plusieurs centaines de personnes s’en sont pris à des manifestants souvent en infériorité numérique pour enlever, et souvent avec succès, les barrières qu’ils avaient installées. Les policiers ont été obligés de s'interposer pour empêcher coups et insultes de pleuvoir. Même chose à une moindre échelle dans le quartier commerçant de Causeway Bay.
Déjà ce vendredi matin, de nouvelles échauffourées avaient éclaté, cette fois entre manifestants et policiers dans le quartier des ministères. Et certains de ces manifestants pro-démocratie accusent ceux qui s’opposent à leur mouvement d’avoir recruté des hommes de main pour provoquer des troubles et ainsi les discréditer. En soirée, les trois principaux groupes de manifestants ont prévenu qu’ils ne négocieraient pas avec le gouvernement si celui-ci n’empêche pas immédiatement ce qu’ils appellent des « attaques organisées » sur les manifestants.
Ce vendredi matin, la fédération des étudiants avait accepté d'ouvrir le dialogue avec Carrie Lam, la secrétaire générale de l’administration de Hong Kong, mais avait prévenu que les manifestations continueraient jusqu’à ce qu’un « véritable suffrage universel voit le jour », tout en renouvelant son appel à la démission du chef de l'exécutif Leung Chun-ying. Pékin, de son côté, a clairement indiqué dans l'organe du Parti, Le Quotidien du peuple, qu'il n'y avait pas de place pour le compromis.
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