Série de meurtres se poursuit à Tamba: un voyageur égorgé, ses parties intimes découpées

La furie meurtrière sévit toujours dans la région orientale du Sénégal. Après les six déficients mentaux tués de manière horrible, c'est autour des personnes saines et jouissant de toutes leurs facultés mentales de passer à l'échafaud des assassins de Tamba. Le corps d'un individu non encore identifié a été découvert tôt ce matin à côté de la gare de Mbarou Gounass au quartier camp Navétane. Il aurait été égorgé et ses parties intimes emportées. Il semblerait que ce soit les mêmes meurtriers qui ont tué ces fous soient l'auteur de cet acte odieux.



Apres les déficients mentaux c’est le tour des personnes lucides et jouissant de toutes leurs facultés mentales à recevoir le couperet des meurtriers. Ce matin très tôt, des passants ont découvert le corps ensanglanté d’un homme gisant par terre, sur une natte, son vélo et son sac de voyage à coté de lui à Mbarou Gounass au quartier camp Navétane. Visiblement la victime était un voyageur nocturne qui a dû rater le bus et voulait passer la nuit à Mbarou Gounass.
 
Ce lieu est un point de chute qui a toujours servi de dortoir aux voyageurs car se situant à proximité de la gare routière et des bus prennent même des fois départ à partir d’ici. Cet homme, la quarantaine, a juste commis la faute d’être au mauvais moment et mauvais endroit. C’est à proximité des rails et à certaines heures, l’endroit est sombre et tranquille. Les bandits peuvent perpétrer leurs forfaits sans être perturbés.
 
A lui aussi, les assassins ont sectionné les parties intimes. Et tout porte à croire que ce sont les mêmes meurtriers qui ont décimé les malades mentaux car le modèle est le même.
 
Tout le monde redoutait cette étape franchie par les bandits qui, apparemment commencent une autre série contre les personnes normales. Les populations estiment alors que leur marche de protestation dimanche dernier n’a pas dissuadé les meurtriers.
 
C’est pourquoi elles vont marcher à nouveau et décident de prendre désormais leur propre sécurité en main. Elles trouvent les actions de la police très lentes puisque les meurtriers courent toujours malgré l’assurance qu’avaient donnée des autorités policières et de gendarmerie. La psychose devient une paranoïa, c’est le sauve qui peut et aujourd’hui chacun cherche les moyens adaptés selon lui à sa sécurité.
Avec Dakar-echo (Mouhamadou SOW)

Jean Louis DJIBA

Jeudi 6 Mars 2014 12:25


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