Le leader de «Bës Du Nakk» qui a vu ses dossiers de parrainage rejetés par le Conseil constitutionnel, n’a pas encore dit son dernier mot. Serigne Mansour Sy Djamil envisage de recourir à la Cour suprême si sa requête d’annulation du parrainage comme critère de recevabilité de candidature à l’élection présidentielle de février 2019 n’est pas prise en compte.
Le député dénonce, par ailleurs, le système judiciaire sénégalais. «Quand dans un pays, les critiques les plus acerbes sur l’indépendance de la magistrature viennent des magistrats eux-mêmes, même au niveau les plus élevés, entraînant leur démission des instances dirigées par le président de la République lui-même, pour déficit de transparence. Cette justice-là, perd toute crédibilité, non seulement en politique mais également dans l’environnement des affaires où les investisseurs étrangers trouveront le pays peu attrayant parce que trop risqué » fulmine-t-il.
Serigne Mansour Sy Djamil va plus loin et invite la réflexion de l’éminent académicien et avocat français de l’après-guerre, Maurice Garçon, «non pas pour le comparer à la situation du Sénégal» mais pour sonner l’alerte.
Il cite : «Les politiciens sont abjectes, leurs intérêts électoraux ou d’argent leurs font faire des ignominies (…) ». Et, poursuit-il, Maurice Garçon n'utilise pas la demi-mesure quand il parle des magistrats Français de 1939. Il poursuit sa lecture : «Pour les magistrats, c’est autre chose. La décoration ou l’avancement en font des vallées, ils sont lâchent, trembleurs, unanimes, ils ont peur de leur ombre dès que se manifeste une intervention et un peu puissante. (….) ».
«Leur prétendue indépendance dont ils parlent est une plaisanterie. Plus ils gravissent les échelons des honneurs, plus ils sont servis pour faire la grande carrière, il faut avoir accumulé temps de platitudes qu’on peut dire que leur bassesse est proportionnelle à leur élévation. Voila pourquoi Paris est pire que tout « . «J’espère que Dakar ne sera pas pire que tout », lance le leader de «Bëuss Du Nakk».
Le député dénonce, par ailleurs, le système judiciaire sénégalais. «Quand dans un pays, les critiques les plus acerbes sur l’indépendance de la magistrature viennent des magistrats eux-mêmes, même au niveau les plus élevés, entraînant leur démission des instances dirigées par le président de la République lui-même, pour déficit de transparence. Cette justice-là, perd toute crédibilité, non seulement en politique mais également dans l’environnement des affaires où les investisseurs étrangers trouveront le pays peu attrayant parce que trop risqué » fulmine-t-il.
Serigne Mansour Sy Djamil va plus loin et invite la réflexion de l’éminent académicien et avocat français de l’après-guerre, Maurice Garçon, «non pas pour le comparer à la situation du Sénégal» mais pour sonner l’alerte.
Il cite : «Les politiciens sont abjectes, leurs intérêts électoraux ou d’argent leurs font faire des ignominies (…) ». Et, poursuit-il, Maurice Garçon n'utilise pas la demi-mesure quand il parle des magistrats Français de 1939. Il poursuit sa lecture : «Pour les magistrats, c’est autre chose. La décoration ou l’avancement en font des vallées, ils sont lâchent, trembleurs, unanimes, ils ont peur de leur ombre dès que se manifeste une intervention et un peu puissante. (….) ».
«Leur prétendue indépendance dont ils parlent est une plaisanterie. Plus ils gravissent les échelons des honneurs, plus ils sont servis pour faire la grande carrière, il faut avoir accumulé temps de platitudes qu’on peut dire que leur bassesse est proportionnelle à leur élévation. Voila pourquoi Paris est pire que tout « . «J’espère que Dakar ne sera pas pire que tout », lance le leader de «Bëuss Du Nakk».