Le Président n’a pas mis du temps pour afficher ses ambitions à la tête de l’institution dont il dirige désormais la Présidence du Conseil de surveillance. «Notre objectif est de travailler comme nous l’impose la loi et le règlement qui régentent cette structure », a dit Serigne Mboup. Il a également promis d’être à côté de la direction de l’Agence de régulation des postes et télécommunications pour l’aider à se doter des moyens nécessaires pour mener à bien sa mission.
Tout en insistant d’aider la direction à travailler pour propulser les télécommunications, le nouveau directeur a aussi dit toute sa détermination à être ferme et vigilant.
Ce qui permettra l’Agence de régulation des postes et télécommunications de perpétuer son leadership en matière de Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Selon Serigne Mboup, des études ont révélé que plus de 52% des Sénégalais possèdent des téléphones portables. Mieux, 7% du PIB provient des TIC.
M. Mboup a aussi souligné qu’il mettra tout en œuvre pour que le projet de Matam (projet pilote de téléphonie rurale) puisse décoller très vite. Cela, pour mettre toutes les populations de la campagne au même point d’égalité en matière de TIC que celles des villes.
Le directeur de l’ARTP, M. Ndongo Diaw n’a pas caché sa joie de voir installer un Président du Conseil de surveillance car il se sentait solitaire. «J’étais seul au niveau d’un bateau et j’ai pris des risques pour engager certaines dépenses sans l’aval du Conseil de Régulation » a-t-il dit. Selon Ndongo Diaw la démarche du nouveau président du Conseil de surveillance est salutaire. Car l’Agence de régulation des postes et télécommunication est un carrefour d’intérêts économiques (elle vent des fréquences, des numéros de téléphones, des actions.., stratégiques …).
C’est la raison pour laquelle, il demande la symbiose des énergies pour mener à bien le travail qui les attend.