L’affaire DSK a fait une victime collatérale au Sénégal. Y.D. Diallo, une étudiante dans un établissement privé dakarois, a vu sa photo de profil sur Facebook diffusée par des médias sénégalais (TFM) et internationaux (France 24) qui l’ont présentée comme étant la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn à New York le 14 mai 2011. Une méprise qui lui a porté préjudice. «C’est une amie qui m’a appelée pour me dire que ma photo a été diffusée à la télé et publiée sur le Net. Lorsque j’ai vérifié, je me suis rendue compte qu’elle disait vrai. Depuis, je suis choquée et je vais porter plainte», a-t-elle déclaré au cours d’un point de presse avec ses avocats.
Si ce cas a pu émouvoir, le préjudice qu’elle a subi est de loin moins important que celui de C.N.S., une femme cadre sénégalaise dans une compagnie d’assurance, dont les photos en très petite tenue sont encore disponibles sur Internet. A l’origine de ce déballage, la vengeance d’une épouse trompée. Les photos destinées à son amant sont tombées entre les mains de la femme de celui-ci. Mécontente, la rivale a tout simplement envoyé les photos dans la mailing-liste de la compagnie d’assurance. Et, depuis, les photos font le tour de la Toile. Une situation pénible pour la jeune femme, qui a porté plainte mais sans grands résultats: la femme coupable de ce délit réside aux Etats-Unis. L’affaire a longtemps défrayé la chronique au Sénégal.
Elsa Santiago, une Cap-Verdienne résidant à Dakar, a subi le même sort que la femme cadre. Son ex-copain, un tatoueur français a voulu se venger d’elle après qu’elle a rompu avec lui. Mécontent, Luc a usé du même procédé que la rivale de C.N.S. Il a diffusé sur Internet les photos de nus et les vidéos de ses ébats avec son ex-concubine. Ce qu’il a accompagné de ce commentaire vengeur: «Elsa la petite copine de l’actuel directeur général de…» et de donner le nom d’une grande cimenterie sénégalaise. A la barre du tribunal, Luc a voulu s’amender en déclarant ignorer la culture sénégalaise: «Je ne savais pas que c’était mal. Ce n’est pas de la pornographie, c’est de l’art. En France, cela n’aurait pas choqué.» Il a écopé d’une peine de six mois de prison ferme assortie d’une amende de 7 millions de francs CFA (environ 10.500 euros).
Règlements de comptes politiques
Diombass Diaw, responsable politique du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) à Dagana (ville du nord du Sénégal à 408 kilomètres de Dakar), a été l’acteur d’un "film pornographique" diffusé sur Internet par ses adversaires politiques. M. Diaw a été filmé à son insu en tenue d’Adam par Khadija Mbaye, une jeune commerçante qui a affirmé avoir été payée par des proches collaborateurs du ministre d’Etat Oumar Sarr, maire de la ville de Dagana et rival politique de Diombass Diaw. Il a affirmé que cette vidéo était utilisée comme moyen de chantage mais que cela n’a pas marché, raison pour laquelle elle a finalement été postée sur le Net. Diombass Diaw a porté plainte à la Division des investigations criminelles. Au terme du procès, Khadija Mbaye «la réalisatrice» et certains proches d’Oumar Sarr ont été condamnés à une peine de six mois de prison ferme assortie d’une amende de 10 millions de francs CFA (plus de 15.000 euros).Lire la suite sur slateafrique
Si ce cas a pu émouvoir, le préjudice qu’elle a subi est de loin moins important que celui de C.N.S., une femme cadre sénégalaise dans une compagnie d’assurance, dont les photos en très petite tenue sont encore disponibles sur Internet. A l’origine de ce déballage, la vengeance d’une épouse trompée. Les photos destinées à son amant sont tombées entre les mains de la femme de celui-ci. Mécontente, la rivale a tout simplement envoyé les photos dans la mailing-liste de la compagnie d’assurance. Et, depuis, les photos font le tour de la Toile. Une situation pénible pour la jeune femme, qui a porté plainte mais sans grands résultats: la femme coupable de ce délit réside aux Etats-Unis. L’affaire a longtemps défrayé la chronique au Sénégal.
Elsa Santiago, une Cap-Verdienne résidant à Dakar, a subi le même sort que la femme cadre. Son ex-copain, un tatoueur français a voulu se venger d’elle après qu’elle a rompu avec lui. Mécontent, Luc a usé du même procédé que la rivale de C.N.S. Il a diffusé sur Internet les photos de nus et les vidéos de ses ébats avec son ex-concubine. Ce qu’il a accompagné de ce commentaire vengeur: «Elsa la petite copine de l’actuel directeur général de…» et de donner le nom d’une grande cimenterie sénégalaise. A la barre du tribunal, Luc a voulu s’amender en déclarant ignorer la culture sénégalaise: «Je ne savais pas que c’était mal. Ce n’est pas de la pornographie, c’est de l’art. En France, cela n’aurait pas choqué.» Il a écopé d’une peine de six mois de prison ferme assortie d’une amende de 7 millions de francs CFA (environ 10.500 euros).
Règlements de comptes politiques
Diombass Diaw, responsable politique du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) à Dagana (ville du nord du Sénégal à 408 kilomètres de Dakar), a été l’acteur d’un "film pornographique" diffusé sur Internet par ses adversaires politiques. M. Diaw a été filmé à son insu en tenue d’Adam par Khadija Mbaye, une jeune commerçante qui a affirmé avoir été payée par des proches collaborateurs du ministre d’Etat Oumar Sarr, maire de la ville de Dagana et rival politique de Diombass Diaw. Il a affirmé que cette vidéo était utilisée comme moyen de chantage mais que cela n’a pas marché, raison pour laquelle elle a finalement été postée sur le Net. Diombass Diaw a porté plainte à la Division des investigations criminelles. Au terme du procès, Khadija Mbaye «la réalisatrice» et certains proches d’Oumar Sarr ont été condamnés à une peine de six mois de prison ferme assortie d’une amende de 10 millions de francs CFA (plus de 15.000 euros).Lire la suite sur slateafrique