C’est une première. Amnesty International section Sénégal en phase avec le régime Sall. Seydi Gassama se place en bouclier de Me Sidiki Kaba. Selon le président de l’organisation, la liberté conditionnelle accordée à Luc Nicolaï, Cheikh Yérim Seck et Tamsir Jupiter Ndiaye est loin d’être un problème. Prévue par la loi, la mesure peut s’appliquer à toute personnalité pourvue qu’elle soit jugée et condamnée. Ce qui est, dit-il, le cas des personnes citées.
Amnesty International section Sénégal rame à contre-courant de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS). « Nous sommes parfaitement en phase avec le ministre de la Justice lorsqu’il accorde ses libertés conditionnelles. Ce que demande Amnesty, c’est uniquement que justice soit rendue lorsque les gens commettent des crimes ou délits. Mieux, quelque que soit leur statut social, il faut qu’ils soient jugés et condamnés. Et lorsque ce préalable est fait, la liberté conditionnelle étant une mesure prévue par la loi tout comme la grâce présidentielle ou l’amnesty peut être prise ».
Pour Seydi Gassama, il n’y a pas péril en la demeure dans la mesure où tranche-t-il, une loi quelle soit bonne ou mauvaise, on doit l’appliquer.