L'invité du "Jury Du Dimanche" de ce 20 octobre 2019 n'a pas voulu prendre de risque avec la très sensible question de la dépénalisation de l'homosexualité.
Interrogé par le journaliste Mamoudou Ibra Kane sur une éventuelle campagne de son bureau en ce sens, le Directeur exécutif d'Amnesty international Section Sénégal, Seydi Gassama s'est voulu clair. "Je ne fais pas moi de campagne pour qu'il en soit ainsi. Je ne fais pas de campagne", a-t-il insisté avant de préciser: "En ce moment, ce n'est pas dans notre agenda de travailler au Sénégal pour obtenir la dépénalisation (de l'homosexualité)".
Pour rappel, au Sénégal ce n'est pas l'homosexualité en soi qui est pénalisé, mais les actes contre-nature.
Pour ce qui s'agit maintenant de la dépénalisation du délit de presse, Seydi Gassama pense que le Président Macky sall a manqué de volonté politique. Et que le Sénégal doit prendre exemple sur des pays comme le Niger. "c'est une tendance au niveau mondial. Il y a beaucoup de pays en Afrique qui ont dépénalisé les délits de presse. Des pays comme le Niger. Le Sénégal doit le faire. J'ai beaucoup échangé avec les députés avant l'adoption du Code de la presse. Chacun évoque sa petite histoire avec la presse pour dire qu'il n'est pas d'accord. Mais les pays où on a dépénalisé les délits de presse n'ont pas brûlé. Les journalistes dans ces pays ne sont pas plus responsables que les (professionnels) Sénégalais. Je pense que si le président (Macky Sall) voulait réellement cette dépénalisation, sachant le pouvoir et l'influence qu'il a sur ses députés, on aurait eu la dépénalisation", confie-t-il.
Interrogé par le journaliste Mamoudou Ibra Kane sur une éventuelle campagne de son bureau en ce sens, le Directeur exécutif d'Amnesty international Section Sénégal, Seydi Gassama s'est voulu clair. "Je ne fais pas moi de campagne pour qu'il en soit ainsi. Je ne fais pas de campagne", a-t-il insisté avant de préciser: "En ce moment, ce n'est pas dans notre agenda de travailler au Sénégal pour obtenir la dépénalisation (de l'homosexualité)".
Pour rappel, au Sénégal ce n'est pas l'homosexualité en soi qui est pénalisé, mais les actes contre-nature.
Pour ce qui s'agit maintenant de la dépénalisation du délit de presse, Seydi Gassama pense que le Président Macky sall a manqué de volonté politique. Et que le Sénégal doit prendre exemple sur des pays comme le Niger. "c'est une tendance au niveau mondial. Il y a beaucoup de pays en Afrique qui ont dépénalisé les délits de presse. Des pays comme le Niger. Le Sénégal doit le faire. J'ai beaucoup échangé avec les députés avant l'adoption du Code de la presse. Chacun évoque sa petite histoire avec la presse pour dire qu'il n'est pas d'accord. Mais les pays où on a dépénalisé les délits de presse n'ont pas brûlé. Les journalistes dans ces pays ne sont pas plus responsables que les (professionnels) Sénégalais. Je pense que si le président (Macky Sall) voulait réellement cette dépénalisation, sachant le pouvoir et l'influence qu'il a sur ses députés, on aurait eu la dépénalisation", confie-t-il.