La crise de la dette en Grèce ne préoccupe pas seulement les
Européens. Pour Jean Louis Corréa, professeur de droit et porte-parole
du MPC luy jot jotna de Cheikh Tidiane Gadio, « si Wade poursuit sa
politique d’endettement, le Sénégal risque de connaître la situation
de la Grèce », empêtrée depuis plusieurs mois dans une crise aigue de
la dette qui affecte l’Union Européenne. La dette grecque est de loin
supérieure à sa richesse (Pib). De l’avis de M. Corréa, qui
intervenait, ce samedi, dans l’émission télévisée Diakarlo de la Rts,
le gouvernement du président Abdoulaye Wade abuse du financement par
la dette faisant ainsi passer entre 2010 et 2011, notre dette
extérieure du simple au double pour atteindre plus de 1700 milliards.
Ce qui serait dangereux pour l’économie de notre pays, argue-t-il. Se
faisant didactique, il considère Abdoulaye Wade, comme un « mauvais
père de famille » qui trompe sa famille en vivant nettement au-dessus de ses moyens en s’endettant constamment auprès du boutiquier. A l’en croire, une politique vertueuse consiste
à se serrer la ceinture pour espérer vivre mieux dans le futur, comme
l’avait fait l’ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher.
Et ce n’est pas le cas notamment avec les montages financiers de
l’autoroute à péage de Dakar et l’aéroport Blaise Diagne de Diass,
croit savoir le porte-parole de Gadio. Il estime que les générations
futures vont chèrement payer ces errements budgétaires de Wade à
l’antipode de la vertu.
Son vis-à-vis, lors de ce débat, Abdou Khafor Touré, porte-parole de
la Fédération nationale des cadres libéraux a repeint ce tableau noir
dressé par Corréa avec les « réalisations révolutionnaires » de son
leader Wade. « Même si la dette a augmenté, argumente le dg de
l’Anej,elle reste à un niveau soutenable de 33% contrairement à
certains pays d’Europe où elle dépasse allègrement les 100%, la
preuve, les créanciers continuent de nous faire confiance ».
Pour lui, le chef de l’Etat est à féliciter. « Wade a quadruplé le
budget du Sénégal qui a grimpé de 500 milliards en 2000 à près de 2300
milliards en 2012, donnant ainsi aux populations les moyens de mieux
faire face à leurs préoccupations économiques et sociales ». Et le
porte-parole des cadres libéraux de reprendre le slogan du candidat
Wade en 2007 « weddi guiss bokkou ci » (on ne peut nier l’évidence en
wolof). De l’avis d’Abdou Khafor Touré, il faut se méfier des « merr
ngembou », (ceux qui se portent candidats parce qu’ils sont en colère)
faisant allusion aux ex-partisans de Wade. Pour ce libéral « il n’ya
pas de plan B au Pds, Wade reste le plan de A à Z ».
Européens. Pour Jean Louis Corréa, professeur de droit et porte-parole
du MPC luy jot jotna de Cheikh Tidiane Gadio, « si Wade poursuit sa
politique d’endettement, le Sénégal risque de connaître la situation
de la Grèce », empêtrée depuis plusieurs mois dans une crise aigue de
la dette qui affecte l’Union Européenne. La dette grecque est de loin
supérieure à sa richesse (Pib). De l’avis de M. Corréa, qui
intervenait, ce samedi, dans l’émission télévisée Diakarlo de la Rts,
le gouvernement du président Abdoulaye Wade abuse du financement par
la dette faisant ainsi passer entre 2010 et 2011, notre dette
extérieure du simple au double pour atteindre plus de 1700 milliards.
Ce qui serait dangereux pour l’économie de notre pays, argue-t-il. Se
faisant didactique, il considère Abdoulaye Wade, comme un « mauvais
père de famille » qui trompe sa famille en vivant nettement au-dessus de ses moyens en s’endettant constamment auprès du boutiquier. A l’en croire, une politique vertueuse consiste
à se serrer la ceinture pour espérer vivre mieux dans le futur, comme
l’avait fait l’ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher.
Et ce n’est pas le cas notamment avec les montages financiers de
l’autoroute à péage de Dakar et l’aéroport Blaise Diagne de Diass,
croit savoir le porte-parole de Gadio. Il estime que les générations
futures vont chèrement payer ces errements budgétaires de Wade à
l’antipode de la vertu.
Son vis-à-vis, lors de ce débat, Abdou Khafor Touré, porte-parole de
la Fédération nationale des cadres libéraux a repeint ce tableau noir
dressé par Corréa avec les « réalisations révolutionnaires » de son
leader Wade. « Même si la dette a augmenté, argumente le dg de
l’Anej,elle reste à un niveau soutenable de 33% contrairement à
certains pays d’Europe où elle dépasse allègrement les 100%, la
preuve, les créanciers continuent de nous faire confiance ».
Pour lui, le chef de l’Etat est à féliciter. « Wade a quadruplé le
budget du Sénégal qui a grimpé de 500 milliards en 2000 à près de 2300
milliards en 2012, donnant ainsi aux populations les moyens de mieux
faire face à leurs préoccupations économiques et sociales ». Et le
porte-parole des cadres libéraux de reprendre le slogan du candidat
Wade en 2007 « weddi guiss bokkou ci » (on ne peut nier l’évidence en
wolof). De l’avis d’Abdou Khafor Touré, il faut se méfier des « merr
ngembou », (ceux qui se portent candidats parce qu’ils sont en colère)
faisant allusion aux ex-partisans de Wade. Pour ce libéral « il n’ya
pas de plan B au Pds, Wade reste le plan de A à Z ».