"Si c’est ma tête qui gêne je peux me démettre", Moussa Sy



Le maire de la commune d’arrondissement des Parcelles assainies, Moussa Sy n’est pas du content des pouvoirs publics. A l’Assemblée nationale, il a indiqué avoir constaté que «beaucoup de projets ou revendications des Parcelles assainies sont bloqués. Aucune avancée n’est notée malgré rappel et insistance». L’édile des parcelles assainies de faire comprendre aux autorités publiques et à ses collègues députés que «si c’est sa tête qui gêne, il peut se démettre de son poste de maire et de député».

D’aucun ont vite extrapolé à travers cette déclaration une volonté de quitter le Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Joint au téléphone tard dans la nuit du dimanche, Moussa Sy a expliqué qu’il n’a jamais dit cela et qu’il n’est pas prêt à quitter le PDS.

Tout de même, il a été constaté que lors de l’examen du budget du ministère de la communication, le député-maire des Parcelles assainies s’est abstenu de voter le budget de ce ministère. Il a mis sur la table l’affaire qui l’oppose à l’ONG Connexion sans frontière dirigée par Ahmed Karim Cissé dans le cadre du litige de la radio communautaire Jappo FM. Depuis 2002, l'ONG Connexion Sans frontières dirigée par Ahmed Karim CISSE exploitait la radio. Suite à un différend, l’ONG Connexion Sans Frontière avait porté plainte contre le personnel volontaire requérant leur expulsion des locaux de la radio.
Le député maire avait pris fait et cause pour le personnel contre l'ONG Connexion Sans frontière en prenant les services d'un pool d'avocat pour empêcher l'expulsion des jeunes volontaires.

Jean Louis DJIBA

Lundi 14 Novembre 2011 01:09


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