Depuis lundi, ça sent le roussi à Diamaguène Sicap Mbao. Les autorités doivent réagir et vite pour éviter le pire. En effet, les populations de Diamagueuene ont été accusées par les éleveurs de foirail d’avoir détruit le mur érigé en guise de séparation entre la cité et le foirail. Ce qui a provoqué l’ire de ces dernières. Pour elles, il n’en est pas question car disent-elles « nous ne sommes pas des moutons pour être confinés dans un endroit. Nous ne sommes pas des prisonniers et nous allons nous opposer à cette érection coute que coute».
Mardi, ils sont tous sortis arborant des foulards rouges. Les femmes n’ont pas voulu être en reste. A les en croire, leurs enfants ne doivent pas être au devant de la scène. Et d’ajouter que «nous avons décidé de les soutenir. Nous appelons les autorités à réagir avant que le pire ne se produise». Autre chose, la police a convoqué des jeunes dans les locaux dudit commissariat. Ce qui n’a pas fini de provoquer la colère dans les rangs des populations qui selon elles «ne comprennent pas une telle attitude». Elles ont pris d’assaut la devanture pour s’y installer.
Alioune Diallo porte parole des populations n'a pas manqué de cacher son amertume. «Chaque matin ils sont là et passent dans la cité pour convoyer leurs bœufs. Et d’aucuns font états d’abattage clandestins dans la cité. Ce que nous voulons, c’est que la sécurité soit de taille. Et que ce mur ne peut être érigé», lance-t-il.
Du côté des éleveurs, c’est la mobilisation et la solidarité. Mais, tous ont promis de se venger si rien n’est fait pour rebâtir le mur en question. «Nous allons laver l’affront. Les autorités doivent réagir et vite car nous sommes bien décidés à régler cette affaire quoiqu’il en soit» déclarent les éleveurs.
Dans tous les cas, le pire risque de se produire et d’un côté comme de l’autre, chacun se prépare à la "guerre".
Abdoul K. Cissé (Correspondant dans la banlieue)
Mardi, ils sont tous sortis arborant des foulards rouges. Les femmes n’ont pas voulu être en reste. A les en croire, leurs enfants ne doivent pas être au devant de la scène. Et d’ajouter que «nous avons décidé de les soutenir. Nous appelons les autorités à réagir avant que le pire ne se produise». Autre chose, la police a convoqué des jeunes dans les locaux dudit commissariat. Ce qui n’a pas fini de provoquer la colère dans les rangs des populations qui selon elles «ne comprennent pas une telle attitude». Elles ont pris d’assaut la devanture pour s’y installer.
Alioune Diallo porte parole des populations n'a pas manqué de cacher son amertume. «Chaque matin ils sont là et passent dans la cité pour convoyer leurs bœufs. Et d’aucuns font états d’abattage clandestins dans la cité. Ce que nous voulons, c’est que la sécurité soit de taille. Et que ce mur ne peut être érigé», lance-t-il.
Du côté des éleveurs, c’est la mobilisation et la solidarité. Mais, tous ont promis de se venger si rien n’est fait pour rebâtir le mur en question. «Nous allons laver l’affront. Les autorités doivent réagir et vite car nous sommes bien décidés à régler cette affaire quoiqu’il en soit» déclarent les éleveurs.
Dans tous les cas, le pire risque de se produire et d’un côté comme de l’autre, chacun se prépare à la "guerre".
Abdoul K. Cissé (Correspondant dans la banlieue)
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