L’ONG estime que le gouvernement et les bailleurs de fond ne tiennent pas leurs engagements.
Une situation qui d’après MSF, place la RDC parmi les mauvais élèves de la lutte contre le VIH en Afrique.
Si les médicaments antirétroviraux sont en principe gratuits, la réalité est tout autre.
Les patients doivent débourser de l'argent pour leur dépistage et leur traitement.
Dans un pays où plus de la moitié de la population vit avec moins d'un dollar par jour, souvent les patients sont obligés de faire un choix douloureux : soit payer pour leur traitement soit acheter à manger.
Selon les chiffres officiels, le taux de prévalence du SIDA est de 1,2 % en RDC : un chiffre relativement bas, comparé à celui de pays comme la Namibie, où la prévalence est dix fois plus élevée.
Mais d'après une source proche du programme national de lutte contre le SIDA en RDC, les conclusions de Médecins Sans Frontières sont ‘’volontairement alarmistes et les chiffres largement surévalués.’’