Cet accord est le premier du genre et il pourrait être une solution à l’épineuse question des brevets.
Le laboratoire Gilead, l’un des principaux fabricants d’antirétroviraux dans le monde, accepte que les producteurs de génériques copient ses médicaments les plus récents, toujours protégés par des brevets. Deux sont déjà commercialisés dans les pays du Nord, les deux autres sont en phase finale de développement.
Les génériqueurs pourront aussi produire une combinaison de ces produits en un seul comprimé. A cela deux conditions : ces génériques ne seront vendus que dans les pays les plus pauvres, et le laboratoire touchera de 3 à 5 % de royalties, sauf sur les formes pédiatriques qui seront exemptes de droits.
Convaincre les autres laboratoires
L’accord de licence a été signé avec le Medicines Patent Pool, une communauté de brevets médicaux créée en 2010 par l’organisation internationale Unitaid*, dont le but est de favoriser l’accès aux médicaments contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les copies d’antirétroviraux devraient être produites en Inde à des coûts faibles et la concurrence entre fabricants devrait faire encore baisser les prix. Les malades des pays pauvres pourront ainsi avoir accès à certains médicaments de dernière génération, mais pas encore à tous. Il faut pour cela encore convaincre les autres laboratoires de s’engager dans cette démarche.
*Unitaid est une organisation dont l'objectif est de négocier le prix des médicaments contre le sida, le paludisme et la tuberculose pour les pays pauvres. Ses fonds proviennent notamment d'une taxe sur les billets d'avion levée dans une quinzaine de pays.
Source: Rfi
Le laboratoire Gilead, l’un des principaux fabricants d’antirétroviraux dans le monde, accepte que les producteurs de génériques copient ses médicaments les plus récents, toujours protégés par des brevets. Deux sont déjà commercialisés dans les pays du Nord, les deux autres sont en phase finale de développement.
Les génériqueurs pourront aussi produire une combinaison de ces produits en un seul comprimé. A cela deux conditions : ces génériques ne seront vendus que dans les pays les plus pauvres, et le laboratoire touchera de 3 à 5 % de royalties, sauf sur les formes pédiatriques qui seront exemptes de droits.
Convaincre les autres laboratoires
L’accord de licence a été signé avec le Medicines Patent Pool, une communauté de brevets médicaux créée en 2010 par l’organisation internationale Unitaid*, dont le but est de favoriser l’accès aux médicaments contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les copies d’antirétroviraux devraient être produites en Inde à des coûts faibles et la concurrence entre fabricants devrait faire encore baisser les prix. Les malades des pays pauvres pourront ainsi avoir accès à certains médicaments de dernière génération, mais pas encore à tous. Il faut pour cela encore convaincre les autres laboratoires de s’engager dans cette démarche.
*Unitaid est une organisation dont l'objectif est de négocier le prix des médicaments contre le sida, le paludisme et la tuberculose pour les pays pauvres. Ses fonds proviennent notamment d'une taxe sur les billets d'avion levée dans une quinzaine de pays.
Source: Rfi
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