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Sit-in du 19 mars: Le Pdg de Walf entendu pendant quatre heures au Commissariat central



Sit-in du 19 mars: Le Pdg de Walf entendu pendant quatre heures au Commissariat central
Entouré de deux de ses collaborateurs, Ndèye Khady Diop Faye et Amadou Faty Faye, le Pdg du groupe Walf a été entendu hier de 18 à 22 heures et demie au commissariat central. Ce, après notification d’une information au préfet de Dakar dans la perspective de la manifestation du 19 mars. Une information qui a été transmise au Commissaire central aux fins d’enquête. A sa sortie d’interrogatoire, Sidy Lamine Niasse dit avoir ‘répondu à toutes les questions’.

Lesquelles questions ont, pour l’essentiel, tourné autour du choix de la Place de l’Indépendance, de la référence à la Place Tahrir, des risques de troubles à l’ordre public vu que d’autres citoyens envisagent de manifester au même endroit et à la même période, de la durée de la manifestation, des risques de gêne sur les activités commerçantes alentour ainsi que du choix de cette méthode pour régler un problème lié à la justice. Le voulant pacifique, Sidy Lamine Niass justifie son sit-in et la référence à la Place Tahrir par des raisons liées à l’histoire et par le besoin pédagogique de donner une leçon de démocratie au peuple égyptien. ‘Comme les Américains devant la Maison Blanche ou le Congrès, les Français, etc. nous voulons montrer que nous pouvons nous battre autrement que par les armes’, dit le Pdg de Walf.

Quant aux risques de trouble à l’ordre public liés au dépôt par Mohamed Lamine Massaly des ‘Jeunesses wadistes’ d’une demande d’autorisation sur la même séquence spacio-temporelle, Sidy Lamine Niasse a, devant les policiers, dédramatisé. ‘Massaly et tous les autres sont invités’, dit le patron de Walf qui ne pense pas que la manifestation qu’il a initiée puisse occasionner une quelconque gêne pour les commerçants qui opèrent aux abords de la Place de l’Indépendance. Outre que l’enjeu en vaut la peine, Sidy Lamine Niasse pense même que cela peut fouetter les affaires des commerçants.

Les interférences politiques ont, également, préoccupé les limiers. Les manifestations de la Place Tahrir ayant abouti au renversement de Moubarack, les policiers-enquêteurs se sont inquiétés du risque de contamination. ‘Non, on a dépassé la phase égyptienne. Nos revendications ne sont pas politiques. Elles visent à combattre une volonté délibérée d’étouffer l’entreprise’, réplique Niasse. Alors, pourquoi ne pas saisir la justice, chargent les policiers qui lui demandent s’il a eu à subir des injustices. Sidy Lamine de citer les dossiers du Cnra, du Bsda et de l’Artp. Sur ce dernier dossier, il rappelle que l’Artp lui demande de payer des redevances qui ne sont pas effectives, également, que l’ancien ministre de l’Information, Aziz Sow, a eu à annuler une facture de 140 millions parce que ‘nulle et non avenue’. Fort de cette jurisprudence, Sidy Lamine qui refuse le ‘fait accompli’ veut, le 19 mars, au-delà des institutions judiciaires, lancer un ‘message fort’. Que sa manifestation soit interdite ou pas ne l’empêchera pas de persister dans sa conviction qu’il a le droit avec lui.

Walfadjri

Mercredi 16 Mars 2011 - 09:06


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1.Posté par Pape Amadou Sall le 16/03/2011 18:55
C'est avec beaucoup d'attention que je de lire l'article.Entre nous,franchement la presse sénégalaise est devenue une affaire de business et nombreux sont des corrompus.Le journaliste n'est plus ce modèle avant: il conseillait et éduquait contrairement aujourd'hui où le journaliste est devenu un mange mille. Je pense aussi que le nouveau code de la presse doit mettre un terme à ces mercenaires,des gens qui n'ont aucune formation dirigent aujourd'hui la presse.Nombreux patrons de presse ne sont pas des journalistes;ils sont deux ou trois au Sénégal qui dirigent les journaux.Ce sont ceux là qui,aujourd'hui perturbent le pays s'ils ne reçoivent pas d'argent;c'est honteux pour la presse sénégalaise.En tout cas,les professionnels doivent se lever et sortir de leur corps les mercenaires qui ne cherchent que l'argent.

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