Les avis sont nombreux et divers. Des étudiants ont par exemple souligné, le privilège réservé aux sortants des universités étrangères ce qui fait que les candidats pour les études à l’extérieur s’accroit de jour en jour. Charles Lucien Cédric Mendy, un étudiant en section de Français, donne son point de vue ; selon lui : « les étudiants des universités locales sont quelques fois défavorisés face à ceux qui ont achevé leurs cursus à l’étranger. Tout réside dans la conception des personnes par rapport à l’évaluation des diplômes. » Cédric qui situe le problème au niveau du prestige mais surtout à la valeur de ce diplôme, d’ajouter « un étudiant ressortissant de l’université de Bambey ne fait pas le poids devant un étudiant sorti de l’université de Valenciennes ou de Harvard, le problème n’est pas dans le niveau ou dans le degré mais plutôt dans la valeur qu’on accorde à l’université d’origine ». Toutefois pour cet étudiant, la solution à cette dévalorisation des étudiants locaux est d’ «octroyer des bourses d’études à ces derniers pour qu’ils poursuivent leurs recherches dans des domaines déjà exploités dans leurs pays d’origine. De ce fait, ces étudiants jouiront d’un avantage et au terme de leur cursus ils seront privilégiés certes à la mesure de leur mérite mais aussi par rapport aux autres».
L’avis n’est pas le même chez cette autre personne qui préfère garder l’anonymat qui pense que c’est un problème de formation et de spécialisation. Selon lui : « à l’étranger les étudiants prennent leur chemin de spécialisation dès la première année alors qu’ici c’est à partir de la licence ou le master donc là-bas il maitrise plus leurs domaines qu’ici ».
Par ailleurs Mouhamadou Gassama étudiant en Langues étrangères appliquées pose le débat dans l’inégalité des moyens, mais aussi d’une politique d’éducation imitative de celle européenne. Il explique que « comparer un étudiant sorti d’une université étrangère et un étudiant d’une université locale n’est pas chose aisée. L’étudiant qui a fait ses études bien évidemment à l’étranger, ne va pas égaler, au vrai sens du terme à un étudiant local ». Et M. Gassama de poursuivre que c’est « parce que tout bonnement et simplement la qualité de l’enseignement qui est professé à l’université de Paris n’est nullement comparable à la qualité de l’enseignement de l’UGB et ceci pour diverses raisons. Par exemple, les moyens ne sont pas les mêmes du moment que la France est un pays développé donc les professeurs ont pu recevoir un enseignement de qualité depuis la base. On voit dès lors que l’accent est mis sur la qualité de l’enseignement. Et les politiques budgétaires allant dans le sens de l’éducation ou de l’enseignement supérieur sont conduites à telle enseigne que l’enseignement soit d’une bonne qualité contrairement à ce qui se passe ici».
M. Gassama interrogé sur le fait que les professeurs locaux donnent des cours à l’étranger de répondre qu’«il arrive que nos professeurs quittent nos universités pour aller donner des cours à l’étranger mais le problème ne se situe pas la. Comme vous le savez nous avons adopté une politique d’éducation qui est copiée sur celle étrangère ». Dans ses explications, il dira « prenons l’exemple du système LMD nous l’avons intégré parce que nous avons vu les pays européens l’intégré et le réussir. Mais est ce que notre intérêt se trouve dans l’intégration de ce système. C’est une grande question du moment que le LMD a ses exigences du point de vue de l’interactivité. Donc l’étudiant doit être doté d’un moyen technologique bien fourni alors que nos moyens ici ne nous permettent pas d’accéder à un niveau de technologie de pointe comme chez les européens(…) ». «Ce sont les autorités qui nous ont imposé ce système même s’il ya certains avantages les inconvénients sont supérieurs parce que les mesures d’accompagnement ne sont pas au rendez-vous à cause des phases transitionnelles par-ci par-là donc l’adaptation laisse à désirer, nous n’avons pas adopté le système comme cela se doit », tranche M. Gassama.
L’avis n’est pas le même chez cette autre personne qui préfère garder l’anonymat qui pense que c’est un problème de formation et de spécialisation. Selon lui : « à l’étranger les étudiants prennent leur chemin de spécialisation dès la première année alors qu’ici c’est à partir de la licence ou le master donc là-bas il maitrise plus leurs domaines qu’ici ».
Par ailleurs Mouhamadou Gassama étudiant en Langues étrangères appliquées pose le débat dans l’inégalité des moyens, mais aussi d’une politique d’éducation imitative de celle européenne. Il explique que « comparer un étudiant sorti d’une université étrangère et un étudiant d’une université locale n’est pas chose aisée. L’étudiant qui a fait ses études bien évidemment à l’étranger, ne va pas égaler, au vrai sens du terme à un étudiant local ». Et M. Gassama de poursuivre que c’est « parce que tout bonnement et simplement la qualité de l’enseignement qui est professé à l’université de Paris n’est nullement comparable à la qualité de l’enseignement de l’UGB et ceci pour diverses raisons. Par exemple, les moyens ne sont pas les mêmes du moment que la France est un pays développé donc les professeurs ont pu recevoir un enseignement de qualité depuis la base. On voit dès lors que l’accent est mis sur la qualité de l’enseignement. Et les politiques budgétaires allant dans le sens de l’éducation ou de l’enseignement supérieur sont conduites à telle enseigne que l’enseignement soit d’une bonne qualité contrairement à ce qui se passe ici».
M. Gassama interrogé sur le fait que les professeurs locaux donnent des cours à l’étranger de répondre qu’«il arrive que nos professeurs quittent nos universités pour aller donner des cours à l’étranger mais le problème ne se situe pas la. Comme vous le savez nous avons adopté une politique d’éducation qui est copiée sur celle étrangère ». Dans ses explications, il dira « prenons l’exemple du système LMD nous l’avons intégré parce que nous avons vu les pays européens l’intégré et le réussir. Mais est ce que notre intérêt se trouve dans l’intégration de ce système. C’est une grande question du moment que le LMD a ses exigences du point de vue de l’interactivité. Donc l’étudiant doit être doté d’un moyen technologique bien fourni alors que nos moyens ici ne nous permettent pas d’accéder à un niveau de technologie de pointe comme chez les européens(…) ». «Ce sont les autorités qui nous ont imposé ce système même s’il ya certains avantages les inconvénients sont supérieurs parce que les mesures d’accompagnement ne sont pas au rendez-vous à cause des phases transitionnelles par-ci par-là donc l’adaptation laisse à désirer, nous n’avons pas adopté le système comme cela se doit », tranche M. Gassama.