Situation en Casamance, la LD demande l’implication de toutes les forces vives du pays et des Etats voisins.







Cette préoccupation est contenue dans le communiqué du Secrétariat Permanent (SEP) du parti. Le SEP est « revenu sur la situation de plus en plus délétère qui prévaut dans la partie sud du pays. Prenant l’exacte mesure du danger qui se profile à l’horizon et devant le recours systématique de la violence, la LD a exprimé sa vive préoccupation face à la recrudescence de la violence en Casamance. Le SEP a d’abord rappelé que les populations sénégalaises notamment celles de la Casamance ont énormément souffert des conséquences dramatiques de ce conflit ». C’est ainsi que le communiqué expose ce qu’il considère comme les conséquences de ce conflit : au plan économique : usines fermées, projets de développement bloqués ou abandonnés ; au plan social : pertes considérables en vies humaines, écoles et postes de santé abandonnés, villages entiers désertés, surpeuplement des villes.
Après cet état des lieux le SEP estime que : « le moment est venu d’impliquer toutes les forces vives du pays et les Etats voisins afin de trouver des solutions idoines à ce drame qui hypothèque le développement économique et social de la Casamance et du Sénégal ».

Le communiqué est revenu aussi sur la situation à Vélingara, le Secrétariat Permanent de la LD relève pour s’en offusquer : « qu’après la barbarie contre les jeunes de Kédougou en décembre 2008, le régime en place a une fois de plus eu recours à la force armée contre les populations de Vélingara ». Pour le SEP, « cette situation de violence est entièrement imputable au Président de la République qui, incapable de satisfaire les frustrations sociales résultant de ses actions irréfléchies, use de subterfuges pour détourner les Sénégalaises et les Sénégalais de leurs préoccupations ».
Le SEP de la LD « condamne vigoureusement le recours à la violence comme mode de résolution des conflits. Il exige l’arrêt des brimades et actes d’intimidation contre les populations de Vélingara ».
Pour terminer la LD considère : « qu’il est inadmissible au moment où les pilleurs des ressources nationales ne sont nullement inquiétés, que le pouvoir s’acharne contre des citoyens qui exigent la satisfaction de leurs préoccupations légitimes ».


NDIAGA DIOUF

Jeudi 25 Mars 2010 12:37


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