Le président de la République, Abdoulaye Wade à sa prestation de serment
Face au front social en ébullition, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) tire la sonnette d’alarme. La structure dirigée par Alioune Tine exprime sa vive «préoccupation face aux signes récurrents et palpables de crise durable voire chronique qui affecte pratiquement tous les secteurs de vie nationale».
La Raddho évoque à travers sa déclaration dont nous avons reçu copie, les émeutes contre la vie chère, contre la SENELEC et contre les inondations qui se produisent un peu partout au Sénégal. Pour elle, cela constitue «les signes précurseurs et annonciateurs de révolte plus profonde si des réponses ne sont pas apportées au malaise politique, économique et social ambiant».
Cette organisation de défense des droits de l’homme a listé point par point les «actes et dérives» qui sont constitutifs de danger ou de handicap pour le Sénégal menés ou commis par le pouvoir et ses affidés ou en tout cas provenant des couches les plus défavorisées de la population.
«De la banqueroute des finances publiques» en passant par «la crise chronique du secteur de l’énergie, la grave question de la viabilité de l’année scolaire 2008-2009» tout en oubliant pas «l’agenda de la succession invoqué au lendemain de l’élection présidentielle par la conférence de presse du Président élu, le blocage du dialogue politique et la crise de leadership, la dérégulation des institutions, l’informalisation de l’administration et la crise de confiance et la profonde crise sociale affectent très profondément le champ politique». Bref, tout y passe.
Alioune Tine et les membres de la RADDHO rappellent à l’ordre le pouvoir pour éviter le pire au Sénégal. Pour mettre un terme à cette «pénible» situation que vit le Sénégal, la RADDHO a invité le Président de la République à rompre le silence pour s’adresser à la Nation en vue de créer toutes les conditions d’un dialogue politique national fécond et sincère pour examiner l’état du pays et susciter un véritable un sursaut national de nature à enrayer le cours inexorable de la décadence qui menace le Sénégal.
Elle a demandé au chef de l’exécutif de «supprimer toutes les institutions inutiles et onéreuses comme le Sénat, de dissoudre l’Assemblée Nationale qui, depuis le début de cette législature n’a pas donné les preuves de son utilité institutionnelle». L’organisation dirigée par Alioune Tine a exhorté le pouvoir «à prendre de façon urgente toutes les mesures pour régler définitivement les problèmes de la SENELEC, des inondations, de l’assainissement et de la vie chère et à dépénaliser les délits de presse».
La Raddho évoque à travers sa déclaration dont nous avons reçu copie, les émeutes contre la vie chère, contre la SENELEC et contre les inondations qui se produisent un peu partout au Sénégal. Pour elle, cela constitue «les signes précurseurs et annonciateurs de révolte plus profonde si des réponses ne sont pas apportées au malaise politique, économique et social ambiant».
Cette organisation de défense des droits de l’homme a listé point par point les «actes et dérives» qui sont constitutifs de danger ou de handicap pour le Sénégal menés ou commis par le pouvoir et ses affidés ou en tout cas provenant des couches les plus défavorisées de la population.
«De la banqueroute des finances publiques» en passant par «la crise chronique du secteur de l’énergie, la grave question de la viabilité de l’année scolaire 2008-2009» tout en oubliant pas «l’agenda de la succession invoqué au lendemain de l’élection présidentielle par la conférence de presse du Président élu, le blocage du dialogue politique et la crise de leadership, la dérégulation des institutions, l’informalisation de l’administration et la crise de confiance et la profonde crise sociale affectent très profondément le champ politique». Bref, tout y passe.
Alioune Tine et les membres de la RADDHO rappellent à l’ordre le pouvoir pour éviter le pire au Sénégal. Pour mettre un terme à cette «pénible» situation que vit le Sénégal, la RADDHO a invité le Président de la République à rompre le silence pour s’adresser à la Nation en vue de créer toutes les conditions d’un dialogue politique national fécond et sincère pour examiner l’état du pays et susciter un véritable un sursaut national de nature à enrayer le cours inexorable de la décadence qui menace le Sénégal.
Elle a demandé au chef de l’exécutif de «supprimer toutes les institutions inutiles et onéreuses comme le Sénat, de dissoudre l’Assemblée Nationale qui, depuis le début de cette législature n’a pas donné les preuves de son utilité institutionnelle». L’organisation dirigée par Alioune Tine a exhorté le pouvoir «à prendre de façon urgente toutes les mesures pour régler définitivement les problèmes de la SENELEC, des inondations, de l’assainissement et de la vie chère et à dépénaliser les délits de presse».