La ville balnéaire du Gosier, près de Pointe-à-Pitre, où les interpellations ont été effectuées lundi dans les rangs de protestataires qui avaient installé des barrages à l'appel du collectif contre la vie chère et les surprofits (LKP), était quasiment encerclée par plusieurs groupes de jeunes.
Des jeunes cagoulés se tenaient en faction à plusieurs points de la commune, décidés pour certains à en découdre en marge de la mobilisation du LKP.
Poubelles, palettes et autres encombrants ont été incendiés dans des scènes qui se sont répétées jusque tard dans la nuit de lundi à mardi.
La commune des Abymes, situées en agglomération pointoise, et celle de Sainte-Rose, dans le nord-ouest de l'île, ont vécu des scènes similaires. Des passants et véhicules ont été pris à partie, caillassés, y compris les blindés de la gendarmerie qui n'ont pas suffi à décourager l'ardeur des protestataires.
Des appels au calme avaient pourtant été lancés par de nombreux élus à la suite des arrestations musclées de manifestants LKP par les forces de l'ordre.
La marche pacifiste entamée le 20 janvier dernier avait en effet pris une autre tournure lundi matin.
En lieu et place des défilés, des barrages routiers ont été érigés à plusieurs endroits de l'île, provoquant des escarmouches entre gendarmes et manifestants.
Une cinquantaine de personnes ont été interpellées pour suspicion d'entrave à la circulation, avant d'être pour la plupart relâchées dans l'après-midi, sous la pression de la foule amassée devant le commissariat de Pointe-à-Pitre.
Dix seront toutefois convoquées devant la justice au mois de juin.
Ces événements, qualifiés d'arbitraires et de répressifs, ont suscité indignation et révolte au sein de la population.
Le dialogue social reste lui au point mort, le patronat n'ayant guère fléchi. Seule avancée, la rencontre prévue jeudi entre les élus d'Outre-mer et le président de la République Nicolas Sarkozy.
source : Reuters
Des jeunes cagoulés se tenaient en faction à plusieurs points de la commune, décidés pour certains à en découdre en marge de la mobilisation du LKP.
Poubelles, palettes et autres encombrants ont été incendiés dans des scènes qui se sont répétées jusque tard dans la nuit de lundi à mardi.
La commune des Abymes, situées en agglomération pointoise, et celle de Sainte-Rose, dans le nord-ouest de l'île, ont vécu des scènes similaires. Des passants et véhicules ont été pris à partie, caillassés, y compris les blindés de la gendarmerie qui n'ont pas suffi à décourager l'ardeur des protestataires.
Des appels au calme avaient pourtant été lancés par de nombreux élus à la suite des arrestations musclées de manifestants LKP par les forces de l'ordre.
La marche pacifiste entamée le 20 janvier dernier avait en effet pris une autre tournure lundi matin.
En lieu et place des défilés, des barrages routiers ont été érigés à plusieurs endroits de l'île, provoquant des escarmouches entre gendarmes et manifestants.
Une cinquantaine de personnes ont été interpellées pour suspicion d'entrave à la circulation, avant d'être pour la plupart relâchées dans l'après-midi, sous la pression de la foule amassée devant le commissariat de Pointe-à-Pitre.
Dix seront toutefois convoquées devant la justice au mois de juin.
Ces événements, qualifiés d'arbitraires et de répressifs, ont suscité indignation et révolte au sein de la population.
Le dialogue social reste lui au point mort, le patronat n'ayant guère fléchi. Seule avancée, la rencontre prévue jeudi entre les élus d'Outre-mer et le président de la République Nicolas Sarkozy.
source : Reuters
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