« Chers frères et sœurs, la Solennité de ce jour vient alors nous rappeler la valeur authentique du corps humain, un corps qui est temple de l’Esprit Saint, un corps destiné à l’incorruptibilité, un corps destiné à participer à la gloire divine. De nos jours, nous vivons dans une société très affectée par les malentendus sur le corps et la corporéité. Une société qui valorise le corps humain certes, mais qui le valorise malheureusement comme un moyen pour paraître, pour éprouver ou pour procurer du plaisir. Il n’est, pour nous en rendre compte, que de regarder les modèles, qui sont proposés à nos enfants et à nos jeunes, surtout à travers les médias. Le corps comme instrument du paraître se laisse voir même dans nos églises, nos Mouvements et Associations, et que sais-je encore !
Nous oublions alors que le corps est le moyen de communication du « moi » personnel, le moyen de manifestation de ses besoins existentiels et affectifs. Nous oublions que le corps est le moyen original et inimitable, par lequel nous pouvons entrer en relation avec le monde, et prodiguer à ce monde nos multiples services.
Comme Marie, nous sommes appelés, aujourd’hui plus que jamais, à aller à contre-courant d’une mentalité, qui porte à une valorisation erronée du corps humain. Ce chemin à contre-courant ne sera possible que si nous apprenons à témoigner de la juste valeur du corps, comme moyen de communiquer l’amour. C’est l’expérience qu’a vécue Marie, en empruntant, par exemple, la route vers sa cousine Elisabeth.
Sachant que l’amour véritable est celui qui s’exprime dans le service des frères, Marie a « offert son corps en sacrifice saint capable de plaire à Dieu » (Rm 12, 1), en rendant visite à sa cousine Elisabeth. Elle sera, pour nous, un signe de consolation et de joyeuse espérance, si nous savons aller à contre-courant de toute tendance à dévaloriser notre corps, en considérant celui-ci comme un moyen de communion, un moyen destiné à la glorification, destiné aussi à nous être restitué, pour vivre une expérience éternelle d’amour.
Chers jeunes et nouveaux prêtres de l’archidiocèse, par votre corps, vous aurez, vous aussi, à rendre témoignage à Dieu, au milieu de vos frères et sœurs, tout au long de votre ministère sacerdotal. Faites-en, comme Marie, un instrument d’abandon total au projet de Dieu, et un instrument de communication profonde et vraie avec tous les hommes, vers lesquels vous serez envoyés. Faites-en surtout un instrument d’action de grâce, qui reprend, chaque jour, le Magnificat de Marie : « Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est Nom ! » (Lc 1, 49)
Nous oublions alors que le corps est le moyen de communication du « moi » personnel, le moyen de manifestation de ses besoins existentiels et affectifs. Nous oublions que le corps est le moyen original et inimitable, par lequel nous pouvons entrer en relation avec le monde, et prodiguer à ce monde nos multiples services.
Comme Marie, nous sommes appelés, aujourd’hui plus que jamais, à aller à contre-courant d’une mentalité, qui porte à une valorisation erronée du corps humain. Ce chemin à contre-courant ne sera possible que si nous apprenons à témoigner de la juste valeur du corps, comme moyen de communiquer l’amour. C’est l’expérience qu’a vécue Marie, en empruntant, par exemple, la route vers sa cousine Elisabeth.
Sachant que l’amour véritable est celui qui s’exprime dans le service des frères, Marie a « offert son corps en sacrifice saint capable de plaire à Dieu » (Rm 12, 1), en rendant visite à sa cousine Elisabeth. Elle sera, pour nous, un signe de consolation et de joyeuse espérance, si nous savons aller à contre-courant de toute tendance à dévaloriser notre corps, en considérant celui-ci comme un moyen de communion, un moyen destiné à la glorification, destiné aussi à nous être restitué, pour vivre une expérience éternelle d’amour.
Chers jeunes et nouveaux prêtres de l’archidiocèse, par votre corps, vous aurez, vous aussi, à rendre témoignage à Dieu, au milieu de vos frères et sœurs, tout au long de votre ministère sacerdotal. Faites-en, comme Marie, un instrument d’abandon total au projet de Dieu, et un instrument de communication profonde et vraie avec tous les hommes, vers lesquels vous serez envoyés. Faites-en surtout un instrument d’action de grâce, qui reprend, chaque jour, le Magnificat de Marie : « Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est Nom ! » (Lc 1, 49)