Des combats entre islamistes et forces gouvernementales font rage en Somalie. (Photo: Reuters)
Le gouvernement somalien a confirmé mardi que deux ressortissants français avaient bien été enlevés par des hommes armés dans un hôtel de Mogadiscio, la capitale du pays. Les faits se sont déroulés aux premières heures du jour, mais contrairement aux premières informations qui ont circulé, les deux otages ne sont pas journalistes, mais occupent une fonction de conseiller chargé des questions de sécurité auprès du pouvoir somalien. Ils travaillaient sous couverture pour leur propre protection, a fait savoir une source officielle en fin de matinée. Leur identité n'a pas été dévoilée. De son côté, le Quai d'Orsay a fait savoir qu'il procédait actuellement à des "vérifications" sur ces événements.
Une journaliste canadienne et un photographe australien toujours otages
L'hôtel Sahafi est réputé pour recevoir des diplomates étrangers et loge également des responsables gouvernementaux somaliens. Certains d'entre eux se trouvaient d'ailleurs sur les lieux au moment où la bande armée a fait son entrée dans l'établissement. Selon plusieurs témoins, ces hommes, dont plusieurs portaient l'uniforme de l'armée régulière de Somalie, ont, après avoir menacé des vigiles, directement filé vers les chambres des deux experts français. Ils les ont alors embarqués dans un véhicule qui, là encore selon des témoins oculaires, aurait foncé en direction du marché Bakara, l'un des bastions islamistes à Mogadiscio.
En proie à une guerre civile depuis 1991, le pays connaît actuellement une recrudescence des accrochages entre l'armée et les rebelles islamistes, lesquels contrôlent toujours le sud du pays, plusieurs secteurs de l'Ouest et une partie de la capitale. Ce week-end, de violents affrontements ont fait au moins 40 morts, dont 18 civils. Ces escarmouches ont, pour la première fois, contraint la force de maintien de la paix de l'Union africaine en Somalie (Amisom) à sortir de sa réserve. Forte de 4 300 hommes, cette force d'interposition aurait permis d'éviter la prise de la Villa Somalia, le palais du président Cheikh Charif Ahmed.
Depuis 2006, les combats ont fait 18 000 morts dans l'ensemble du pays et dans ce conflit, l'enlèvement de ressortissants étrangers, libérés contre rançon, est une méthode souvent utilisée par les milices islamistes Al Chabaab. Enlevés en août 2008, une journaliste canadienne, Amanda Lindhout, et un photographe australien, Nigel Brennan, se trouvent toujours entre les mains de leurs ravisseurs.
Source: Lejdd.fr
Une journaliste canadienne et un photographe australien toujours otages
L'hôtel Sahafi est réputé pour recevoir des diplomates étrangers et loge également des responsables gouvernementaux somaliens. Certains d'entre eux se trouvaient d'ailleurs sur les lieux au moment où la bande armée a fait son entrée dans l'établissement. Selon plusieurs témoins, ces hommes, dont plusieurs portaient l'uniforme de l'armée régulière de Somalie, ont, après avoir menacé des vigiles, directement filé vers les chambres des deux experts français. Ils les ont alors embarqués dans un véhicule qui, là encore selon des témoins oculaires, aurait foncé en direction du marché Bakara, l'un des bastions islamistes à Mogadiscio.
En proie à une guerre civile depuis 1991, le pays connaît actuellement une recrudescence des accrochages entre l'armée et les rebelles islamistes, lesquels contrôlent toujours le sud du pays, plusieurs secteurs de l'Ouest et une partie de la capitale. Ce week-end, de violents affrontements ont fait au moins 40 morts, dont 18 civils. Ces escarmouches ont, pour la première fois, contraint la force de maintien de la paix de l'Union africaine en Somalie (Amisom) à sortir de sa réserve. Forte de 4 300 hommes, cette force d'interposition aurait permis d'éviter la prise de la Villa Somalia, le palais du président Cheikh Charif Ahmed.
Depuis 2006, les combats ont fait 18 000 morts dans l'ensemble du pays et dans ce conflit, l'enlèvement de ressortissants étrangers, libérés contre rançon, est une méthode souvent utilisée par les milices islamistes Al Chabaab. Enlevés en août 2008, une journaliste canadienne, Amanda Lindhout, et un photographe australien, Nigel Brennan, se trouvent toujours entre les mains de leurs ravisseurs.
Source: Lejdd.fr