Clotilde Reiss aurait-elle pu être libérée plus tôt ? C’est en tout cas ce qu’affirment les autorités de Dakar. Selon les responsables sénégalais, la France a perdu un temps précieux à partir du mois de novembre 2009, quand elle a demandé au Sénégal de suspendre sa médiation. Une décision prise à la suite d’une visite à Dakar du conseiller Afrique de l’Elysée, André Parant.
« S’il n’y avait pas eu cette intervention de Monsieur Parant, a déclaré dimanche 16 mai le président sénégalais Abdoulaye Wade, Clotilde Reiss aurait été libérée depuis six mois. »
Les autorités Sénégalaises affirment que dès la reprise des contacts fin mars début avril 2010, le président Ahmadinejad a demandé à son ministre des Affaires étrangères de « finaliser les modalités de libération de Clotilde Reiss ».
La solution aurait-elle du coup pu être trouvée plus rapidement ? Une chose est sûre, en décrivant de la sorte la suspension, puis la reprise de sa médiation, le Sénégal se fait la part belle dans le règlement de la crise, sans tenir compte du rôle effectivement joué par le Brésil et la Syrie.
Dakar en profite également pour régler ses comptes avec André Parant. Ces dernières semaines, le conseiller Afrique de l’Elysée avait en effet fâché la présidence sénégalaise. Un quotidien régional français lui a attribué des propos peu diplomatiques sur Abdoulaye Wade et son fils.
«Les Sénégalais ont joué un rôle, mais ils n’étaient pas seuls»
Dans leur communiqué, publié dès l'annonce du retour imminent en France de Clotilde Reiss, les autorités sénégalaises rappelaient que sa libération faisait suite à une médiation d’Abdoulaye Wade. Un processus à trois voix entre Paris, Dakar et Téhéran décrit par le menu, dates et détails à l’appui.
Le président français, Nicolas Sarkozy, a ensuite salué par écrit trois chefs d'Etat qui ont joué un rôle « actif » dans la libération de Clotilde Reiss : le Brésilien Lula da Silva, le Sénégalais Abdoulaye Wade et le Syrien Bachar al-Assad.
Le nom d’Abdoulaye Wade n’arrive qu’en seconde position, après celui du Brésilien. Une source française précise : « les Sénégalais ont effectivement joué un rôle, mais ils n’étaient pas seuls ». Questionné sur la médiation du président Wade, Bernard Kouchner s’est pour sa part refusé à tout commentaire. Il a lancé aux journalistes : « regardez comme je suis muet ».
Source: RFI
« S’il n’y avait pas eu cette intervention de Monsieur Parant, a déclaré dimanche 16 mai le président sénégalais Abdoulaye Wade, Clotilde Reiss aurait été libérée depuis six mois. »
Les autorités Sénégalaises affirment que dès la reprise des contacts fin mars début avril 2010, le président Ahmadinejad a demandé à son ministre des Affaires étrangères de « finaliser les modalités de libération de Clotilde Reiss ».
La solution aurait-elle du coup pu être trouvée plus rapidement ? Une chose est sûre, en décrivant de la sorte la suspension, puis la reprise de sa médiation, le Sénégal se fait la part belle dans le règlement de la crise, sans tenir compte du rôle effectivement joué par le Brésil et la Syrie.
Dakar en profite également pour régler ses comptes avec André Parant. Ces dernières semaines, le conseiller Afrique de l’Elysée avait en effet fâché la présidence sénégalaise. Un quotidien régional français lui a attribué des propos peu diplomatiques sur Abdoulaye Wade et son fils.
«Les Sénégalais ont joué un rôle, mais ils n’étaient pas seuls»
Dans leur communiqué, publié dès l'annonce du retour imminent en France de Clotilde Reiss, les autorités sénégalaises rappelaient que sa libération faisait suite à une médiation d’Abdoulaye Wade. Un processus à trois voix entre Paris, Dakar et Téhéran décrit par le menu, dates et détails à l’appui.
Le président français, Nicolas Sarkozy, a ensuite salué par écrit trois chefs d'Etat qui ont joué un rôle « actif » dans la libération de Clotilde Reiss : le Brésilien Lula da Silva, le Sénégalais Abdoulaye Wade et le Syrien Bachar al-Assad.
Le nom d’Abdoulaye Wade n’arrive qu’en seconde position, après celui du Brésilien. Une source française précise : « les Sénégalais ont effectivement joué un rôle, mais ils n’étaient pas seuls ». Questionné sur la médiation du président Wade, Bernard Kouchner s’est pour sa part refusé à tout commentaire. Il a lancé aux journalistes : « regardez comme je suis muet ».
Source: RFI