La grande majorité (75%) des Sénégalais affirment que la corruption a augmenté dans le pays au cours des 12 derniers mois, selon une étude réalisée par l’équipe d’Afrobarometer au Sénégal, conduite par le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES).
L’équipe s’est entretenue avec 1.200 adultes sénégalais en décembre 2020 et janvier 2021. Un échantillon de cette taille produit des résultats nationaux avec des marges d'erreur de +/-3 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95%. Des enquêtes ont été précédemment réalisées au Sénégal en 2002, 2005, 2008, 2013, 2014 et 2017.
Ainsi, la hausse de la corruption est plus perçue chez les policiers et gendarmes. Presque la moitié (47%) des citoyens estiment que « la plupart d’entre eux » ou « tous » sont corrompus une augmentation de 18 points de pourcentage depuis 2017.
S’ensuivent les députés et les conseillers municipaux ou départementaux (+13 points de pourcentage), les juges et magistrats (+12 points), les officiels de la présidence (+11 points) et les fonctionnaires (+7 points).
Parmi ceux qui ont eu affaire à la police au cours de l’année écoulée, quatre personnes sur 10 (40%) déclarent avoir dû verser des pots-de-vin pour éviter des problèmes une hausse de 35 points de pourcentage par rapport à 2014.
Et près du quart (23%) des personnes qui ont cherché des documents tels que la pièce d’identité, le passeport ou le permis révèlent avoir fait un cadeau ou une faveur afin de l’obtenir.
Plus de trois quarts (77%) des Sénégalais jugent « plutôt mal » ou « très mal » les performances du gouvernement en matière de lutte contre la corruption au sein de l’administration publique.
Malgré la conscience de l’ampleur du problème de la corruption, la grande majorité (77%) des Sénégalais affirment que les citoyens risquent des représailles ou autres conséquences négatives s’ils dénoncent des actes de corruption.
L’équipe s’est entretenue avec 1.200 adultes sénégalais en décembre 2020 et janvier 2021. Un échantillon de cette taille produit des résultats nationaux avec des marges d'erreur de +/-3 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95%. Des enquêtes ont été précédemment réalisées au Sénégal en 2002, 2005, 2008, 2013, 2014 et 2017.
Ainsi, la hausse de la corruption est plus perçue chez les policiers et gendarmes. Presque la moitié (47%) des citoyens estiment que « la plupart d’entre eux » ou « tous » sont corrompus une augmentation de 18 points de pourcentage depuis 2017.
S’ensuivent les députés et les conseillers municipaux ou départementaux (+13 points de pourcentage), les juges et magistrats (+12 points), les officiels de la présidence (+11 points) et les fonctionnaires (+7 points).
Parmi ceux qui ont eu affaire à la police au cours de l’année écoulée, quatre personnes sur 10 (40%) déclarent avoir dû verser des pots-de-vin pour éviter des problèmes une hausse de 35 points de pourcentage par rapport à 2014.
Et près du quart (23%) des personnes qui ont cherché des documents tels que la pièce d’identité, le passeport ou le permis révèlent avoir fait un cadeau ou une faveur afin de l’obtenir.
Plus de trois quarts (77%) des Sénégalais jugent « plutôt mal » ou « très mal » les performances du gouvernement en matière de lutte contre la corruption au sein de l’administration publique.
Malgré la conscience de l’ampleur du problème de la corruption, la grande majorité (77%) des Sénégalais affirment que les citoyens risquent des représailles ou autres conséquences négatives s’ils dénoncent des actes de corruption.
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