Invitée de l’émission MidiKeng de PressAfrikTVHD, Sophie Coulibaly Mbengue, cheffe d’entreprise a tenu à faire des éclaircissements sur un certain nombre de point sur la finance islamique au Sénégal et son impact sur les petites et moyennes entreprises.
Pour bénéficier des offres de la finance islamique, Mme Mbengue renseigne qu’« il y a les marchés obligataires, les banques classiques, les assurances islamiques ». Elle ajoute également que des sociétés de microfinance islamiques existent. Selon elle, elles sont entre 5 cinq et 6 six au Sénégal.
« Ces sociétés sont à l’image des microfinances classiques. Elles peuvent très utiles pour la population », déclare-t-elle, avant de souligner qu’une « partie de la population ignore son existence ».
Toutefois, Sophie Coulibaly Mbengue fait savoir que même les banques créent des filiales microfinances.
« Certains déclarent que la finance islamique a un intérêt de 20 % ou 25 % comme les autres banques de la place. Je tiens à démentir une telle information. Dans la finance islamique, il n’y a pas d’intérêt à tirer », révèle-t-elle.
Poursuivant son argumentaire, elle précise que « c’est au moment du remboursement que le client va payer avec son bénéfice. Car il (le client) a déclaré avoir une activité. C’est le partage des bénéfices pour être beaucoup plus clair ».
« En 2019, l’Etat du Sénégal a bénéficié de 61 milliards de la BID qui a été injectée partiellement sur les microfinances », se rappelle-t-elle.
D’après la cheffe d’entreprise, leurs produits financent des investissements et acquisitions, des activités comme le commerce ou autres. « Nous finançons également ceux qui veulent acheter des matériels pour travailler » ajoute-t-elle.
« La Banque islamique ne demande pas des garanties lourdes encore moins des intérêts. »
Mme Mbengue souligne tout de même que la finance Islamique n’appuie pas ceux qui font de la spéculation. « Par exemple en terme simple, ceux qui achètent à 50 Fcfa et veulent vendre à 150 Fcfa », explique-t-elle.
En ce qui concerne la différence entre les banques classiques et la banque islamique, Mme Mbengue soutient que la « dernière citée ne demande pas des garanties lourdes encore moins des intérêts comme les classiques ».
La cheffe d’entreprise informe que la 2e édition de la conférence Flux finance se tiendra le 19 septembre sous trois thèmes : 1- Comprendre les finances islamiques, 2-adresser aux financements d’envergure et 3-finance islamique comme financement de l’économie sociale et solidaire.
Ces thèmes ont été choisis, d’après elle, pour promouvoir la microfinance islamique et faire comprendre à la population ces avantages.
Pour bénéficier des offres de la finance islamique, Mme Mbengue renseigne qu’« il y a les marchés obligataires, les banques classiques, les assurances islamiques ». Elle ajoute également que des sociétés de microfinance islamiques existent. Selon elle, elles sont entre 5 cinq et 6 six au Sénégal.
« Ces sociétés sont à l’image des microfinances classiques. Elles peuvent très utiles pour la population », déclare-t-elle, avant de souligner qu’une « partie de la population ignore son existence ».
Toutefois, Sophie Coulibaly Mbengue fait savoir que même les banques créent des filiales microfinances.
« Certains déclarent que la finance islamique a un intérêt de 20 % ou 25 % comme les autres banques de la place. Je tiens à démentir une telle information. Dans la finance islamique, il n’y a pas d’intérêt à tirer », révèle-t-elle.
Poursuivant son argumentaire, elle précise que « c’est au moment du remboursement que le client va payer avec son bénéfice. Car il (le client) a déclaré avoir une activité. C’est le partage des bénéfices pour être beaucoup plus clair ».
« En 2019, l’Etat du Sénégal a bénéficié de 61 milliards de la BID qui a été injectée partiellement sur les microfinances », se rappelle-t-elle.
D’après la cheffe d’entreprise, leurs produits financent des investissements et acquisitions, des activités comme le commerce ou autres. « Nous finançons également ceux qui veulent acheter des matériels pour travailler » ajoute-t-elle.
« La Banque islamique ne demande pas des garanties lourdes encore moins des intérêts. »
Mme Mbengue souligne tout de même que la finance Islamique n’appuie pas ceux qui font de la spéculation. « Par exemple en terme simple, ceux qui achètent à 50 Fcfa et veulent vendre à 150 Fcfa », explique-t-elle.
En ce qui concerne la différence entre les banques classiques et la banque islamique, Mme Mbengue soutient que la « dernière citée ne demande pas des garanties lourdes encore moins des intérêts comme les classiques ».
La cheffe d’entreprise informe que la 2e édition de la conférence Flux finance se tiendra le 19 septembre sous trois thèmes : 1- Comprendre les finances islamiques, 2-adresser aux financements d’envergure et 3-finance islamique comme financement de l’économie sociale et solidaire.
Ces thèmes ont été choisis, d’après elle, pour promouvoir la microfinance islamique et faire comprendre à la population ces avantages.