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"Sopi veut rendre le système électoral plus nébuleux", selon les leaders de Bennoo

La coalition Bennoo Siggil Senegaal ne prendra pas part aux conclusions des travaux sur la révision du code électoral. Les leaders de cette alliance de l'opposition ont annoncé ce boycott lors d'une conférence de presse qui s'est tenue ce lundi 14 décembre au siège de la Ligue Démocratique (LD). Ils ont estimé que la Coalition "Sopi pour demain" veut rendre le système électoral plus nébuleux. Les chefs de partis ont exigé que l’Etat confie la conduite des débats sous la direction d’une personnalité indépendante et veulent que le Président Wade s’engage à faire traduire, comme par le passé, les résultats de ces concertations menées «de manière impartiale», en lois et règlements qui ne feraient l’objet d’aucune modification unilatérale par le pouvoir en place.



"Sopi veut rendre le système électoral plus nébuleux", selon les leaders de Bennoo
Après avoir boudé la salle lors de l’ouverture des travaux de la révision du code électoral, la coalition Bennoo Siggil Senegaal a tenu une conférence de presse ce lundi 14 décembre pour expliquer sa décision et annoncer celles qui sont à venir. Les camardes de Ousmane Tanor Dieng ont saisi cette occasion pour justifier leur refus de participer à ces travaux. Moustapha Niasse a indiqué : «nous voulons que les travaux soient placés sous la direction d’une personnalité neutre et d’appliquer les conclusions en lois». Les membres de Bennoo ont, en outre, fait savoir qu’« ils n’ont pas boycotté les travaux comme on le dit mais plutôt un refus». Ils ont tenu à faire comprendre que «toutes les propositions de la coalition Sopi avaient pour but de rendre plus nébuleux le système électoral». Pour eux «Wade prépare un nouveau coup de force électoral, avec la complicité de son bras séculier, le ministère de l’Intérieur».

Cependant, ils se sont prononcés sur la synthèse des travaux qui doit se tenir demain. Ces leaders de partis soutiennent qu’«ils ne sont pas concernés pas ces décisions». Ils ont souligné qu’« il n’y avait pas une volonté d’écoute mutuelle».

Revenant sur la démission du président de la CENA, Moustapha Niasse a indiqué que «le président du sénat, Moustapha Touré ne devait pas démissionner. Il aurait du rendre le combat nationale et international pour mettre à nu Me Wade».

Mame Fatou Faty

Lundi 14 Décembre 2009 - 18:17


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