En colère contre la sortie musclée du président Sall qui juge que l’enseignement au Sénégal traine le pied malgré d’énormes moyens déployés et qui s’est opposé à toute augmentation de salaire car les priorités étant ailleurs, le corps professoral l’est.
En atteste la réplique du Secrétaire Général du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) qui lâche.
« Je suis outré et cela m’énerve. Le président Sall est en train de faire un mauvais procès aux enseignants et ce n’est pas digne d’un chef d’Etat. Il essaie de nous faire passer pour des gens qui viennent prendre le peu de ressources qu’il y a dans ce pays. Or, je n’ai jamais vu où est-ce que les enseignants ont demandé une augmentation de salaire. Il stigmatise, diabolise et jette en pâture la communauté des enseignants devant les populations. C’est extrêmement grave», dénonce Ababacar Sadikh Ndiaye, sur les colonnes du journal « L’Observateur » où son collègue, Ndongo Sarr tient à préciser.
« Le président n’a rien compris à nos revendications. Notre combat, c’est la sauvegarde de l’école publique parce que les autorités ont précarisé la situation des enseignants au point qu’aujourd’hui on entre dans le métier faute de mieux et on y reste en attendant mieux. Nous réclamons la revalorisation du traitement des enseignants. Donc dire que nos revendications tournent autour des questions d’argent, c’est les méconnaître », réplique le syndicaliste du CUSEMS.
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