Plongée dans les pensées de Nelson Mandela : il a fallu cinq ans pour que le projet aboutisse. Pendant tout ce temps, archivistes et éditeurs ont sélectionné parmi les carnets, les lettres de Nelson Mandela, tout ce qui pouvait jeter un regard neuf sur l’un des plus grands hommes du XXe siècle.
L’exercice est différent de l’autobiographie du prix Nobel de la paix ,«Un long chemin vers la liberté», publiée en 1995, qui s’était vendu à quelque 7 millions d’exemplaires dans le monde. Cette fois, rien n’a été réécrit. Tout est publié tel que Nelson Mandela l’a pensé ou dit à l’époque.
« Mes camarades m’ont sorti de l’obscurité pour faire de moi un épouvantail ou une énigme ». Dans « Conversations avec moi-même », Nelson Mandela apparaît surtout comme un homme avec ses peurs, ses erreurs et ses faiblesses. Il parle de sa famille, de son chagrin à la mort de sa mère qu’il n’a pas pu enterrer, de celle de son fils aîné, de ses multiples séparations d’avec sa première femme Evelyn Mase, décédée en 2004, séparation très douloureuse d’avec Winnie Madikizela-Mandela ensuite.
Le livre comprend également de larges passages d’une autobiographie jamais achevée «Les années présidentielles». Il y évoque les luttes de libération sur le continent et les révolutionnaires qui ont succombé à l’appât du gain.
Il revient enfin sur l’un des problèmes qui l’inquiétaient profondément en prison, la fausse image qu’il avait sans le vouloir, dit-il, projetée dans le monde. On le considérait comme un saint. «Je ne l’ai jamais été», conclut-il. Même si l’on se réfère à la définition terre à terre selon laquelle un saint est un pêcheur qui essaie de s’améliorer».
C’est la Fondation Nelson Mandela qui est à l’origine de ce livre. Elle a encore de multiples documents à sa disposition : des lettres de prison, des carnets, et elle envisage de poursuivre leur publication.
L’exercice est différent de l’autobiographie du prix Nobel de la paix ,«Un long chemin vers la liberté», publiée en 1995, qui s’était vendu à quelque 7 millions d’exemplaires dans le monde. Cette fois, rien n’a été réécrit. Tout est publié tel que Nelson Mandela l’a pensé ou dit à l’époque.
« Mes camarades m’ont sorti de l’obscurité pour faire de moi un épouvantail ou une énigme ». Dans « Conversations avec moi-même », Nelson Mandela apparaît surtout comme un homme avec ses peurs, ses erreurs et ses faiblesses. Il parle de sa famille, de son chagrin à la mort de sa mère qu’il n’a pas pu enterrer, de celle de son fils aîné, de ses multiples séparations d’avec sa première femme Evelyn Mase, décédée en 2004, séparation très douloureuse d’avec Winnie Madikizela-Mandela ensuite.
Le livre comprend également de larges passages d’une autobiographie jamais achevée «Les années présidentielles». Il y évoque les luttes de libération sur le continent et les révolutionnaires qui ont succombé à l’appât du gain.
Il revient enfin sur l’un des problèmes qui l’inquiétaient profondément en prison, la fausse image qu’il avait sans le vouloir, dit-il, projetée dans le monde. On le considérait comme un saint. «Je ne l’ai jamais été», conclut-il. Même si l’on se réfère à la définition terre à terre selon laquelle un saint est un pêcheur qui essaie de s’améliorer».
C’est la Fondation Nelson Mandela qui est à l’origine de ce livre. Elle a encore de multiples documents à sa disposition : des lettres de prison, des carnets, et elle envisage de poursuivre leur publication.
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