Dans un communiqué, Mohamed Arabi, le porte-parole du Congrès soudanais, a annoncé que 16 membres de cette formation avaient été libérés dimanche.
Il a cependant déploré le fait que "des dizaines d'autres opposants dont le chef de ce parti et son adjoint soient toujours emprisonnés".
L'Alliance des forces pour le changement a annoncé pour sa part que quatre de ses dirigeants avaient été libérés.
Le Service national du renseignement et de la sécurité (NISS) avait arrêté en décembre plusieurs dizaines d'opposants ayant critiqué la décision de Khartoum d'augmenter de 30% les prix de l'essence et du diesel et appelé à des manifestations.
La hausse des prix des carburants est un sujet sensible au Soudan, dont les réserves en pétrole ont été amputées des trois quarts environ lorsque le Soudan du Sud a proclamé son indépendance en 2011, après des décennies de conflit avec Khartoum.
En septembre 2013, le gouvernement avait levé les subventions à l'essence, provoquant des heurts qui ont fait près de 200 morts selon des organisations de défense des droits de l'Homme, moins de 100 selon le gouvernement.
Le président Omar el-Béchir, au pouvoir depuis un coup d'Etat en 1989, a prévenu le 12 décembre que toute tentative visant à renverser son régime serait sévèrement réprimée, en référence à la multiplication des appels à manifester contre les autorités.
Il a cependant déploré le fait que "des dizaines d'autres opposants dont le chef de ce parti et son adjoint soient toujours emprisonnés".
L'Alliance des forces pour le changement a annoncé pour sa part que quatre de ses dirigeants avaient été libérés.
Le Service national du renseignement et de la sécurité (NISS) avait arrêté en décembre plusieurs dizaines d'opposants ayant critiqué la décision de Khartoum d'augmenter de 30% les prix de l'essence et du diesel et appelé à des manifestations.
La hausse des prix des carburants est un sujet sensible au Soudan, dont les réserves en pétrole ont été amputées des trois quarts environ lorsque le Soudan du Sud a proclamé son indépendance en 2011, après des décennies de conflit avec Khartoum.
En septembre 2013, le gouvernement avait levé les subventions à l'essence, provoquant des heurts qui ont fait près de 200 morts selon des organisations de défense des droits de l'Homme, moins de 100 selon le gouvernement.
Le président Omar el-Béchir, au pouvoir depuis un coup d'Etat en 1989, a prévenu le 12 décembre que toute tentative visant à renverser son régime serait sévèrement réprimée, en référence à la multiplication des appels à manifester contre les autorités.
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