Des rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalite (MJE), en avril 2008.
Le 23 février dernier, le Mouvement pour la justice et l'égalite (MJE) et le gouvernement soudanais signaient un accord préliminaire. Mais depuis les négociations piétinent. Les deux parties ne se parlent pas directement et chacune confie que les discussions sur les questions essentielles n'ont pas encore commencé.
Le MJE, de son côté, envisage ouvertement de devenir un parti politique et d'abandonner la lutte armée, comme le souhaite d'ailleurs Khartoum. Dans ces conditions, le mouvement rebelle veut un report des élections générales prévues le 11 avril prochain afin de pouvoir y prendre part.
Pour l'instant, Khartoum ne se prononce pas officiellement sur ce point mais de l'avis du négociateur du MJE, le pouvoir soudanais est hostile à l'idée d'un report. Le MJE avance pourtant un argument imparable : le nombre de déplacés et les difficultés du recensement électoral rendent pour l'instant peu crédible le déroulement du scrutin au Darfour.
Le gouvernement soudanais qui souhaitait parvenir à un accord avant la tenue des élections semble donc en passe d'échouer. Pour le MJE la balle est clairement dans le camp du président Omar el-Béchir : s'il veut la paix précise un observateur, il devra ouvrir le jeu politique.
Le MJE, de son côté, envisage ouvertement de devenir un parti politique et d'abandonner la lutte armée, comme le souhaite d'ailleurs Khartoum. Dans ces conditions, le mouvement rebelle veut un report des élections générales prévues le 11 avril prochain afin de pouvoir y prendre part.
Pour l'instant, Khartoum ne se prononce pas officiellement sur ce point mais de l'avis du négociateur du MJE, le pouvoir soudanais est hostile à l'idée d'un report. Le MJE avance pourtant un argument imparable : le nombre de déplacés et les difficultés du recensement électoral rendent pour l'instant peu crédible le déroulement du scrutin au Darfour.
Le gouvernement soudanais qui souhaitait parvenir à un accord avant la tenue des élections semble donc en passe d'échouer. Pour le MJE la balle est clairement dans le camp du président Omar el-Béchir : s'il veut la paix précise un observateur, il devra ouvrir le jeu politique.