Pour Elizabeth Deng chercheuse pour le Soudan du Sud à Amnesty, « il est vraiment difficile de comprendre les raisons qui ont amené le gouvernement à multiplier jusqu'à cent fois le prix des visas pour les travailleurs. Pour nous c'est assez choquant, en particulier le fait que cette annonce survient après que les autorités aient décrété l'état de famine dans certaines parties du pays. C'est aussi assez ridicule de la part de ce gouvernement d'essayer de faire des profits sur une crise humanitaire qu'il a - dans un large mesure - contribué lui-même à créer ».
Selon la chercheuse, le gouvernement a participé à la commission de crimes de guerre, et ce sont ces crimes de guerre, comme les pillages, les destructions de biens appartenant aux populations civiles, de nourriture, le pillage de cheptels, l'incendie volontaire des réserves de nourriture, « ce sont ces actes qui ont contribué à créer la situation de famine. Donc d'un côté le gouvernement génère une crise, et de l'autre, il essaye de récolter de l'argent sur l'intervention humanitaire. C'est très malheureux ».
Selon la chercheuse, le gouvernement a participé à la commission de crimes de guerre, et ce sont ces crimes de guerre, comme les pillages, les destructions de biens appartenant aux populations civiles, de nourriture, le pillage de cheptels, l'incendie volontaire des réserves de nourriture, « ce sont ces actes qui ont contribué à créer la situation de famine. Donc d'un côté le gouvernement génère une crise, et de l'autre, il essaye de récolter de l'argent sur l'intervention humanitaire. C'est très malheureux ».