Riek Machar (d.) et Salva Kiir (g.) lors de la signature de l'accord de paix, à Addis-Abeda en Ethiopie, le 9 mai 2014.
Les deux hommes ont eu du mal à se serrer la main, vendredi soir. Mais, mise à part le symbole, Salva Kiir et Riek Machar ont accepté de signer un accord tant attendu. Le traité précise que les hostilités doivent prendre fin 24 heures après la signature de l’accord.
Il est établi que l’action humanitaire devra être facilitée et soutenue et cela dans toutes les régions du pays. Des corridors humanitaires devront être créés vers les pays voisins. Enfin, la mise en place d’un gouvernement de transition, une information longtemps chuchotée par les deux délégations, est confirmée. Ce dernier devra aboutir à des élections pour lesquelles les deux hommes n'évoquent pas de date.
Riek Machar s’est félicité de leur accord mais il a tenu à réaffirmer qu’il n’avait jamais commis le coup d’Etat dont il est accusé et qui a déclenché la guerre civile. De son côté, Salva Kiir est apparu affaibli mais il a répondu : « Les leaders d’un coup d’Etat... certains meurent immédiatement. Nous en avons [aussi] arrêtés. Ils ne sont pas morts. Mais, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de coup d’Etat. »
La mise en œuvre de l’accord demandera énormément de travail mais les haches de guerre entre les deux frères ennemis ne sont toujours pas enterrées. Le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'Union africaine, Smail Chergu, a estimé que « même avec cette signature, vue la crise actuelle, le rétablissement de la paix au Soudan du Sud ne sera pas facile ».
Il est établi que l’action humanitaire devra être facilitée et soutenue et cela dans toutes les régions du pays. Des corridors humanitaires devront être créés vers les pays voisins. Enfin, la mise en place d’un gouvernement de transition, une information longtemps chuchotée par les deux délégations, est confirmée. Ce dernier devra aboutir à des élections pour lesquelles les deux hommes n'évoquent pas de date.
Riek Machar s’est félicité de leur accord mais il a tenu à réaffirmer qu’il n’avait jamais commis le coup d’Etat dont il est accusé et qui a déclenché la guerre civile. De son côté, Salva Kiir est apparu affaibli mais il a répondu : « Les leaders d’un coup d’Etat... certains meurent immédiatement. Nous en avons [aussi] arrêtés. Ils ne sont pas morts. Mais, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de coup d’Etat. »
La mise en œuvre de l’accord demandera énormément de travail mais les haches de guerre entre les deux frères ennemis ne sont toujours pas enterrées. Le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'Union africaine, Smail Chergu, a estimé que « même avec cette signature, vue la crise actuelle, le rétablissement de la paix au Soudan du Sud ne sera pas facile ».
Source : Rfi.fr
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