Des hauts responsables du régime sud-soudanais auraient commis des exactions s'apparentant à « des crimes de guerre », selon cette commission de l'ONU. Celle-ci ajoute avoir identifié 142 personnes dont les actes doivent faire l'objet d'une enquête. Le pays est régulièrement secoué par des violences inter-ethniques. Le mois dernier, l’ONU a d’ailleurs mis en garde contre un « risque réel de retour au conflit ».
Pour Yasmin Sooka, présidente de cette commission des droits de l’homme sur le Soudan, ces violences sont alimentées par la classe politique soudanaise à des fins personnelles. « Les violences qu’on observe dans plusieurs régions ne peuvent être dissociées de l’histoire du Soudan du Sud. Elles sont les conséquences de décennies de conflits entre des leaders politiques qui cherchent à prendre le pouvoir. Les hommes politiques ainsi que les militaires affirment que ces affrontements ne sont que des conflits locaux et qu’ils n'ont rien à voir avec la politique sur le plan nationale ; mais c’est faux. »
« Cette violence locale est alimentée par le recrutement de jeune sur des bases ethniques ; avec des hommes politiques qui arment ces milices, pour soutenir leurs ambitions personnelles, insiste Yasmin Sooka. C’est une guerre par procuration de ces élites qui sous-traitent la violence. Ces tueries, ces massacres, ces cas de tortures, ces enlèvements, ces villages brulés et pillés, ainsi que tous ces viols ne sont que le reflet d’une intense lutte de pouvoir qui se déroule dans la capitale Juba. »
Pour Yasmin Sooka, présidente de cette commission des droits de l’homme sur le Soudan, ces violences sont alimentées par la classe politique soudanaise à des fins personnelles. « Les violences qu’on observe dans plusieurs régions ne peuvent être dissociées de l’histoire du Soudan du Sud. Elles sont les conséquences de décennies de conflits entre des leaders politiques qui cherchent à prendre le pouvoir. Les hommes politiques ainsi que les militaires affirment que ces affrontements ne sont que des conflits locaux et qu’ils n'ont rien à voir avec la politique sur le plan nationale ; mais c’est faux. »
« Cette violence locale est alimentée par le recrutement de jeune sur des bases ethniques ; avec des hommes politiques qui arment ces milices, pour soutenir leurs ambitions personnelles, insiste Yasmin Sooka. C’est une guerre par procuration de ces élites qui sous-traitent la violence. Ces tueries, ces massacres, ces cas de tortures, ces enlèvements, ces villages brulés et pillés, ainsi que tous ces viols ne sont que le reflet d’une intense lutte de pouvoir qui se déroule dans la capitale Juba. »