Ils sont 100 000 à être directement menacés, à avoir besoin d'une aide d'urgence pour ne pas mourir au Soudan du Sud. Et la situation risque d'empirer rapidement : la famine pourrait toucher un million de personnes dans les mois qui viennent. Le problème est encore plus large : la moitié des Sud-Soudanais n'ont pas un accès régulier à la nourriture.
Dans cet Etat d'Unité, dans le nord du pays, les violences n'ont jamais vraiment cessé, malgré les accords politiques entre les deux parties en conflit. Des villages entiers ont été incendiés, des biens détruits. Comme le fait remarquer un représentant des Nations unies, la plus grande tragédie, c'est que cette situation a été provoquée par l'homme. C'est bien la guerre qui affame les Sud-Soudanais.
Serge Tissot, le représentant de l'organisation des Nations unies pour l'alimentation à Juba, explique que la plupart des habitants ont tout perdu : « C’est une population qui vivait également grâce à l’élevage du bétail. Le bétail a été volé dans beaucoup de zones. Les populations traditionnelles, qui vivaient dans les villages de sa production traditionnelle de sorgho, de lait, un peu de poissons et ainsi de suite. Ces gens-là vivent actuellement dans des zones marécageuses, sans aucun accès à la moindre nourriture ».
Depuis décembre 2013, partisans de l'ancien vice-président Riek Machar affrontent les militaires fidèles au chef de l'Etat, Salva Kiir. En plus des combats eux-mêmes, la guerre a déjà poussé plus de trois millions d'habitants à fuir et donc à s'éloigner des champs. Les récoltes sont réduites, les prix s'envolent et la situation empire jusqu'à devenir absolument dramatique.
Un chercheur de Human Rights Watch ajoute : « N'importe qui avec un peu de sens commun connaît les coupables, et pourtant la communauté internationale de faire comme si les coupables étaient légitimes ».
Depuis que la guerre a commencé, les massacres, les pillages et les destructions sont particulièrement violents dans l'Etat d'Unité. C'est la région d'origine de l'ancien vice-président Riek Machar, à la tête des rebelles. Et les troupes gouvernementales y visent régulièrement les civils Nuer, l'ethnie de Riek Machar. Et ces habitants ne reçoivent pas l'aide humanitaire dont ils auraient besoin, comme l'explique Jonathan Pedneault de Human Rights Watch.
Dans cet Etat d'Unité, dans le nord du pays, les violences n'ont jamais vraiment cessé, malgré les accords politiques entre les deux parties en conflit. Des villages entiers ont été incendiés, des biens détruits. Comme le fait remarquer un représentant des Nations unies, la plus grande tragédie, c'est que cette situation a été provoquée par l'homme. C'est bien la guerre qui affame les Sud-Soudanais.
Serge Tissot, le représentant de l'organisation des Nations unies pour l'alimentation à Juba, explique que la plupart des habitants ont tout perdu : « C’est une population qui vivait également grâce à l’élevage du bétail. Le bétail a été volé dans beaucoup de zones. Les populations traditionnelles, qui vivaient dans les villages de sa production traditionnelle de sorgho, de lait, un peu de poissons et ainsi de suite. Ces gens-là vivent actuellement dans des zones marécageuses, sans aucun accès à la moindre nourriture ».
Depuis décembre 2013, partisans de l'ancien vice-président Riek Machar affrontent les militaires fidèles au chef de l'Etat, Salva Kiir. En plus des combats eux-mêmes, la guerre a déjà poussé plus de trois millions d'habitants à fuir et donc à s'éloigner des champs. Les récoltes sont réduites, les prix s'envolent et la situation empire jusqu'à devenir absolument dramatique.
Un chercheur de Human Rights Watch ajoute : « N'importe qui avec un peu de sens commun connaît les coupables, et pourtant la communauté internationale de faire comme si les coupables étaient légitimes ».
Depuis que la guerre a commencé, les massacres, les pillages et les destructions sont particulièrement violents dans l'Etat d'Unité. C'est la région d'origine de l'ancien vice-président Riek Machar, à la tête des rebelles. Et les troupes gouvernementales y visent régulièrement les civils Nuer, l'ethnie de Riek Machar. Et ces habitants ne reçoivent pas l'aide humanitaire dont ils auraient besoin, comme l'explique Jonathan Pedneault de Human Rights Watch.