
Ils sont des milliers à s’époumoner de rage face à des rangées d’hommes en uniforme qui gardent l’entrée du Parlement, un bâtiment resté vide depuis la chute d’Omar al-Bachir. Ce lundi encore, des milliers de personnes venues de tous les quartiers de la capitale ont défilé à Oumdurman, la ville voisine de Khartoum, et marché jusqu’au Parlement, demandant notamment la fin des arrestations arbitraires qui continuent de décimer les rangs des opposants au putsch.
« Le Parlement appartient à cette génération devant vous, celle de la révolution contre el-Bachir. Aucun traître putschiste, aucun membre de l’ancien régime, aucun général n’entrera dans ce Parlement. Nous établirons la liberté, la paix et la justice depuis ce Parlement », promet Mohammad al-Mahdi.
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À ses côtés, Tarek se tient au milieu de la rue, un bouquet de fleurs entre les mains en ce jour de Saint-Valentin. « Ces fleurs, nous les offrons aux meurtriers qui nous tirent dessus à balles réelles. On va leur montrer, à eux et au monde entier, que notre révolution est pacifique, que cette révolution est faite d’amour, une révolution pour notre patrie. »
Soudain, les forces de l'ordre chargent de toutes parts. Dans le chaos, une professeure de 57 ans, masque à gaz sur le visage, tente de garder son calme. « Nous portons la responsabilité d’avoir cautionné un régime qui s’est installé pendant 30 ans. Aujourd’hui, les anciens sont debout dans les manifestations pour soutenir les jeunes et demander justice pour les martyrs. »
Dans le labyrinthe de ruelles, les forces de l'ordre poursuivent les manifestants jusque dans la nuit, tirant des gaz lacrymogènes dans les habitations. Un collectif de médecins fait état de deux manifestants tués et de plus d’une centaine de blessés, dont une dizaine par balles.
« Le Parlement appartient à cette génération devant vous, celle de la révolution contre el-Bachir. Aucun traître putschiste, aucun membre de l’ancien régime, aucun général n’entrera dans ce Parlement. Nous établirons la liberté, la paix et la justice depuis ce Parlement », promet Mohammad al-Mahdi.
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À ses côtés, Tarek se tient au milieu de la rue, un bouquet de fleurs entre les mains en ce jour de Saint-Valentin. « Ces fleurs, nous les offrons aux meurtriers qui nous tirent dessus à balles réelles. On va leur montrer, à eux et au monde entier, que notre révolution est pacifique, que cette révolution est faite d’amour, une révolution pour notre patrie. »
Soudain, les forces de l'ordre chargent de toutes parts. Dans le chaos, une professeure de 57 ans, masque à gaz sur le visage, tente de garder son calme. « Nous portons la responsabilité d’avoir cautionné un régime qui s’est installé pendant 30 ans. Aujourd’hui, les anciens sont debout dans les manifestations pour soutenir les jeunes et demander justice pour les martyrs. »
Dans le labyrinthe de ruelles, les forces de l'ordre poursuivent les manifestants jusque dans la nuit, tirant des gaz lacrymogènes dans les habitations. Un collectif de médecins fait état de deux manifestants tués et de plus d’une centaine de blessés, dont une dizaine par balles.
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