Après deux ans de conflit, le Soudan présente désormais la plus grande et la plus dévastatrice des crises humanitaires au monde. C’est ce que le Conseil de sécurité des Nations unies a évoqué jeudi 13 mars à New York. Plus de 30 millions de personnes auront besoin d’assistance humanitaire, et la moitié d’entre eux sont des enfants. Ils sont menacés par la famine, les vagues de contagions de maladies infantiles et de plus en plus, par les violences sexuelles des miliciens. Le milieu humanitaire dénonce que le conflit tombe dans l’oubli et que la communauté internationale ne se sente pas plus concernée.
La voix de Catherine Russell, directrice de l’Unicef, s’est étranglée à la table du Conseil de sécurité de l'ONU, lorsqu’elle a dû égrener les âges des fillettes et garçons soudanais soumis aux violences sexuelles d’hommes armés et masqués, une arme psychologique de plus en plus utilisée pour terrifier la population.
221 cas de viols ont été recensés en 2024 au Soudan, certainement loin du chiffre total réel, mais une fraction de victimes ont moins de 5 ans, quatre sont des bébés de moins d’un an. Le secrétaire général de Médecins sans Frontière (MSF) a lui fustigé l’inaction internationale.
Une réponse internationale négligeable
Cette guerre dure depuis près de deux ans, et pourtant la réponse internationale est restée négligeable. Les engagements pris par toutes les parties pour fournir et protéger les civils se sont révélés, à maintes reprises, futiles. Les tactiques de siège, l'obstruction de l'aide humanitaire et les attaques directes contre les civils causent des dommages inadmissibles. Il s'agit véritablement d'une guerre contre les populations, sans aucun égard pour la vie des civils.
À cause des violences, MSF a dû stopper le mois dernier toutes ses activités dans le camp de déplacés de Zamzam, pourtant frappé par la famine.
La voix de Catherine Russell, directrice de l’Unicef, s’est étranglée à la table du Conseil de sécurité de l'ONU, lorsqu’elle a dû égrener les âges des fillettes et garçons soudanais soumis aux violences sexuelles d’hommes armés et masqués, une arme psychologique de plus en plus utilisée pour terrifier la population.
221 cas de viols ont été recensés en 2024 au Soudan, certainement loin du chiffre total réel, mais une fraction de victimes ont moins de 5 ans, quatre sont des bébés de moins d’un an. Le secrétaire général de Médecins sans Frontière (MSF) a lui fustigé l’inaction internationale.
Une réponse internationale négligeable
Cette guerre dure depuis près de deux ans, et pourtant la réponse internationale est restée négligeable. Les engagements pris par toutes les parties pour fournir et protéger les civils se sont révélés, à maintes reprises, futiles. Les tactiques de siège, l'obstruction de l'aide humanitaire et les attaques directes contre les civils causent des dommages inadmissibles. Il s'agit véritablement d'une guerre contre les populations, sans aucun égard pour la vie des civils.
À cause des violences, MSF a dû stopper le mois dernier toutes ses activités dans le camp de déplacés de Zamzam, pourtant frappé par la famine.
Autres articles
-
Au Gabon, l'affaire des déguerpissements prend une tournure politique
-
Afrique du Sud: le président Ramaphosa annonce un dialogue national
-
Visés par le nouveau «travel ban» de Donald Trump, Ndjamena et Brazzaville n'entendent pas se laisser intimider
-
Togo: 56 personnes arrêtées lors des mobilisations du 5 et 6 juin ont été remises en liberté
-
Le groupe paramilitaire russe Wagner quitte le Mali, remplacé par Africa Corps