« J'annonce l'état d'urgence dans tout le pays pour un an », a déclaré le président Béchir dans un discours télévisé à la nation, vendredi soir, avant d'ajouter : « J'annonce la dissolution du gouvernement aux nivaux fédéral et provincial ».
Dissolution du gouvernement fédéral, dissolution des gouvernements provinciaux, état d'urgence d'un an dans l'ensemble du pays, suspension des amendements constitutionnels permettant à Omar el-Béchir de briguer un nouveau mandat présidentiel en 2020... Autant de dispositions censées permettre au chef de l'Etat de reprendre la main sur la crise sans précédent qui secoue le Soudan.
Depuis deux mois, le pays est en proie à des manifestations quasi quotidiennes. Déclenchées par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, la contestation s'est vite transformée en un mouvement visant à réclamer le départ d'Omar el-Béchir, au pouvoir depuis trente ans.
« Notre pays traverse une situation difficile et compliquée, la plus difficile de son histoire », a affirmé le chef de l'Etat soudanais, 75 ans. « Les problèmes économiques doivent être traités par des gens qualifiés et à cette fin, je formerai un gouvernement composé de personnes aux qualités » requises, a-t-il ajouté sans préciser quand ce gouvernement serait annoncé.
Les organisateurs appellent à poursuivre le mouvement
L'état d'urgence élargit considérablement les pouvoirs d'arrestation des forces armées. Ce qui n'a pas empêché les rassemblements de se poursuivre dans la soirée.
Réagissant à ces annonces, l'Association des professionnels soudanais (APS), fer de lance du mouvement de contestation, a affirmé dans un communiqué qu'elle continuerait à appeler à manifester jusqu'à ce qu'Omar el-Béchir démissionne.
Selon un bilan officiel, 31 personnes sont mortes depuis le début des événements, mais des ONG évoquent des bilans plus lourds. Et des centaines de manifestants ont été emprisonnés.
Avant une nouvelle manifestation, jeudi, une vingtaine de leaders de l'opposition avaient été arrêtés.
Dissolution du gouvernement fédéral, dissolution des gouvernements provinciaux, état d'urgence d'un an dans l'ensemble du pays, suspension des amendements constitutionnels permettant à Omar el-Béchir de briguer un nouveau mandat présidentiel en 2020... Autant de dispositions censées permettre au chef de l'Etat de reprendre la main sur la crise sans précédent qui secoue le Soudan.
Depuis deux mois, le pays est en proie à des manifestations quasi quotidiennes. Déclenchées par la décision du gouvernement de tripler le prix du pain, la contestation s'est vite transformée en un mouvement visant à réclamer le départ d'Omar el-Béchir, au pouvoir depuis trente ans.
« Notre pays traverse une situation difficile et compliquée, la plus difficile de son histoire », a affirmé le chef de l'Etat soudanais, 75 ans. « Les problèmes économiques doivent être traités par des gens qualifiés et à cette fin, je formerai un gouvernement composé de personnes aux qualités » requises, a-t-il ajouté sans préciser quand ce gouvernement serait annoncé.
Les organisateurs appellent à poursuivre le mouvement
L'état d'urgence élargit considérablement les pouvoirs d'arrestation des forces armées. Ce qui n'a pas empêché les rassemblements de se poursuivre dans la soirée.
Réagissant à ces annonces, l'Association des professionnels soudanais (APS), fer de lance du mouvement de contestation, a affirmé dans un communiqué qu'elle continuerait à appeler à manifester jusqu'à ce qu'Omar el-Béchir démissionne.
Selon un bilan officiel, 31 personnes sont mortes depuis le début des événements, mais des ONG évoquent des bilans plus lourds. Et des centaines de manifestants ont été emprisonnés.
Avant une nouvelle manifestation, jeudi, une vingtaine de leaders de l'opposition avaient été arrêtés.
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