Pour l'armée soudanaise, la ville d'El-Fasher, capitale du Darfour du Nord, est une ligne rouge.
C'est le dernier bastion des forces armées et de leurs alliés au Darfour, dont les cinq États sont catégoriquement passés sous le contrôle des FSR.
El-Fasher leur tient toujours tête alors qu'une victoire des forces du général Hemedti dans cette ville, selon Laurent Maréchal, spécialiste du Soudan, « le rendrait absolument incontournable pour toute négociation sur l'avenir politique du pays ».
L'armée craint de son côté la séparation du Darfour au cas de perte d'El-Fasher et pèse de tout son poids pour garder la ville en sa possession. En plus du renfort envoyé par l'armée, la force commune - une coalition des mouvements de la rébellion au Darfour qui se sont rangées du côté de l'armée - annonce avoir également reçu du renfort.
L'armée a bombardé les positions des forces des FSR autour de la ville. Quant aux paramilitaires, ils ont visé les positions de l'armée dans la ville ainsi que l'aéroport d'El-Fasher. Le quartier de l'est de la ville a été également bombardé par l'artillerie lourde des FSR. Selon le réseau des médecins soudanais, l'hôpital saoudien a été une nouvelle fois pris pour cible.
Jeudi dernier, les FSR ont réussi une incursion de quelques heures dans le sud de la ville où les biens des habitants ont été pillés.
Selon des sources humanitaires locales à Tawila, au nord d'El-Fasher, ses nouveaux combats ont poussé plusieurs centaines de personnes supplémentaires à quitter la ville, privée de médicaments. Près de 2 500 personnes sont arrivées à Tawila, depuis une semaine. D'après l'ONU, plus de 800 mille des 1,5 million d'habitants d'El-Fasher ont été contraints de fuir la ville.
Par ailleurs, au cours d'une offensive des FSR contre plusieurs villages dans la région de Bardik au Darfour du Nord, à l'ouest du Soudan, plusieurs villages ont été attaqués, pillés, et parfois brûlés, 18 morts ont été signalés.
C'est le dernier bastion des forces armées et de leurs alliés au Darfour, dont les cinq États sont catégoriquement passés sous le contrôle des FSR.
El-Fasher leur tient toujours tête alors qu'une victoire des forces du général Hemedti dans cette ville, selon Laurent Maréchal, spécialiste du Soudan, « le rendrait absolument incontournable pour toute négociation sur l'avenir politique du pays ».
L'armée craint de son côté la séparation du Darfour au cas de perte d'El-Fasher et pèse de tout son poids pour garder la ville en sa possession. En plus du renfort envoyé par l'armée, la force commune - une coalition des mouvements de la rébellion au Darfour qui se sont rangées du côté de l'armée - annonce avoir également reçu du renfort.
L'armée a bombardé les positions des forces des FSR autour de la ville. Quant aux paramilitaires, ils ont visé les positions de l'armée dans la ville ainsi que l'aéroport d'El-Fasher. Le quartier de l'est de la ville a été également bombardé par l'artillerie lourde des FSR. Selon le réseau des médecins soudanais, l'hôpital saoudien a été une nouvelle fois pris pour cible.
Jeudi dernier, les FSR ont réussi une incursion de quelques heures dans le sud de la ville où les biens des habitants ont été pillés.
Selon des sources humanitaires locales à Tawila, au nord d'El-Fasher, ses nouveaux combats ont poussé plusieurs centaines de personnes supplémentaires à quitter la ville, privée de médicaments. Près de 2 500 personnes sont arrivées à Tawila, depuis une semaine. D'après l'ONU, plus de 800 mille des 1,5 million d'habitants d'El-Fasher ont été contraints de fuir la ville.
Par ailleurs, au cours d'une offensive des FSR contre plusieurs villages dans la région de Bardik au Darfour du Nord, à l'ouest du Soudan, plusieurs villages ont été attaqués, pillés, et parfois brûlés, 18 morts ont été signalés.
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