Selon des témoignages et des sources hospitalières, 80 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans le village agricole de Jalgini, situé sur le Nil bleu, au sud-est du Soudan. Un village attaqué à deux reprises ces derniers jours par les paramilitaires soudanais des Forces de soutien rapide.
Lors de la seconde attaque, selon le rassemblement des jeunes de Sennar, les civils, ont affronté les FSR armés de simples bâtons, pour essayer de les empêcher d’enlever des jeunes femmes du village.
Les Forces de soutien rapide ont alors tiré d’une manière aléatoire avant de viser les habitations. Des témoins ayant fui vers des localités voisines ont raconté que les hommes du FSR étaient toujours présents dans le village et empêchaient les habitants d’enterrer leurs morts. Les paramilitaires ont également occupé le poste de police et l’hôpital du village, obligeant les habitants à partir, en pleine saison des pluies.
Fin juin dernier, plusieurs localités de l’État de Sennar, sont tombées aux mains des Forces de soutien rapide. 725 000 personnes ont été obligées de fuir depuis, selon l’OMS.
Des rapports des Nations Unis et des ONG locales et internationales dénoncent depuis le début de la guerre des exactions sexuelles qui visent les femmes et les jeunes filles au Soudan, affirmant que le viol est utilisé comme une arme de guerre dans le pays.
Les bilans s'aggravent jour après jour
Onze millions d’habitants ont dû quitter leur domicile et 2,3 millions ont fui dans les pays voisins depuis le début de la guerre, il y a 16 mois. Une guerre qui a fait 150 000 morts selon l’ONU. Vingt-cinq millions de Soudanais, soit plus de la moitié de la population, souffrent gravement de la faim. La famine a atteint le camp de réfugiés de Zamzam au Darfour et risque de s’étendre vers d’autres camps.
Dans un communiqué commun, les États-Unis, la Suisse, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et l’Union africaine, réunis à Genève depuis ce 14 août ont salué la décision de l'armée soudanaise de rouvrir le point de passage d’Adré : « c’est un pas important pour sauver des vies et pour limiter la propagation de famine » a indiqué le communiqué commun.
Lors de la seconde attaque, selon le rassemblement des jeunes de Sennar, les civils, ont affronté les FSR armés de simples bâtons, pour essayer de les empêcher d’enlever des jeunes femmes du village.
Les Forces de soutien rapide ont alors tiré d’une manière aléatoire avant de viser les habitations. Des témoins ayant fui vers des localités voisines ont raconté que les hommes du FSR étaient toujours présents dans le village et empêchaient les habitants d’enterrer leurs morts. Les paramilitaires ont également occupé le poste de police et l’hôpital du village, obligeant les habitants à partir, en pleine saison des pluies.
Fin juin dernier, plusieurs localités de l’État de Sennar, sont tombées aux mains des Forces de soutien rapide. 725 000 personnes ont été obligées de fuir depuis, selon l’OMS.
Des rapports des Nations Unis et des ONG locales et internationales dénoncent depuis le début de la guerre des exactions sexuelles qui visent les femmes et les jeunes filles au Soudan, affirmant que le viol est utilisé comme une arme de guerre dans le pays.
Les bilans s'aggravent jour après jour
Onze millions d’habitants ont dû quitter leur domicile et 2,3 millions ont fui dans les pays voisins depuis le début de la guerre, il y a 16 mois. Une guerre qui a fait 150 000 morts selon l’ONU. Vingt-cinq millions de Soudanais, soit plus de la moitié de la population, souffrent gravement de la faim. La famine a atteint le camp de réfugiés de Zamzam au Darfour et risque de s’étendre vers d’autres camps.
Dans un communiqué commun, les États-Unis, la Suisse, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis et l’Union africaine, réunis à Genève depuis ce 14 août ont salué la décision de l'armée soudanaise de rouvrir le point de passage d’Adré : « c’est un pas important pour sauver des vies et pour limiter la propagation de famine » a indiqué le communiqué commun.
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