Le site pétrolier d'Helig est très endommagé.
"Le nombre de morts est de 1.200 pour le SPLM", les ex-rebelles sudistes, au pouvoir au Soudan du Sud depuis la sécession en juillet 2011, a déclaré M. Marouf devant quelque 2.000 soldats lors d'une visite dans la ville. Dimanche, Khartoum avait évoqué un bilan de 400 morts sud-soudanais.
Lundi matin, la zone était jonchée de cadavres de soldats sud-soudanais, selon le correspondant de l'AFP. Le principal site d'exploitation pétrolière soudanais dans la zone frontalière disputée de Heglig était très endommagé après les combats de ces dernières semaines, selon ce correspondant.
Un réservoir ainsi que huit générateurs ont été détruits par des incendies, tandis que du pétrole se répandait sur le sol du site géré par la compagnie Greater Nile Petroleum Operating Company (GNPOC), pris le 10 avril par l'armée sud-soudanaise.
Khartoum avait annoncé vendredi la reconquête de Heglig, mais l'armée sud-soudanaise a pour sa part affirmé avoir mené, sous la pression internationale, un retrait volontaire et progressif achevé dimanche.
Abdel Azim Hassan, un ingénieur soudanais de la GNPOC, a accusé les troupes sud-soudanaises d'avoir saboté les installations pétrolières de Heglig, qui représentaient la moitié de la production pétrolière soudanaise depuis la partition en juillet 2011.
"Ils ont détruit la principale centrale électrique alimentant les champs de pétrole et la centrale de traitement", a-t-il déclaré, ajoutant que des saboteurs "professionnels" avaient également détruit les salles de contrôle et le système de sécurité de la centrale de traitement.
La compagnie cherche maintenant à relancer manuellement les unités de production "aussi vite que possible", a précisé M. Hassan, alors que l'arrêt de la production pétrolière de Heglig depuis le 10 avril a plongé encore un peu plus l'économie soudanaise dans la crise.
Les tensions restent vives entre les deux Soudans, qui ne parviennent pas à s'entendre sur le tracé de la frontière et le partage des revenus pétroliers.
La zone frontalière de Heglig représente la moitié de la production pétrolière soudanaise depuis la partition. Juba revendique cependant l'autorité sur ce territoire considéré comme soudanais par la communauté internationale.
"Le nombre de morts est de 1.200 pour le SPLM", les ex-rebelles sudistes, au pouvoir au Soudan du Sud depuis la sécession en juillet 2011, a déclaré M. Marouf devant quelque 2.000 soldats lors d'une visite dans la ville. Dimanche, Khartoum avait évoqué un bilan de 400 morts sud-soudanais.
Lundi matin, la zone était jonchée de cadavres de soldats sud-soudanais, selon le correspondant de l'AFP. Le principal site d'exploitation pétrolière soudanais dans la zone frontalière disputée de Heglig était très endommagé après les combats de ces dernières semaines, selon ce correspondant.
Un réservoir ainsi que huit générateurs ont été détruits par des incendies, tandis que du pétrole se répandait sur le sol du site géré par la compagnie Greater Nile Petroleum Operating Company (GNPOC), pris le 10 avril par l'armée sud-soudanaise.
Khartoum avait annoncé vendredi la reconquête de Heglig, mais l'armée sud-soudanaise a pour sa part affirmé avoir mené, sous la pression internationale, un retrait volontaire et progressif achevé dimanche.
Abdel Azim Hassan, un ingénieur soudanais de la GNPOC, a accusé les troupes sud-soudanaises d'avoir saboté les installations pétrolières de Heglig, qui représentaient la moitié de la production pétrolière soudanaise depuis la partition en juillet 2011.
"Ils ont détruit la principale centrale électrique alimentant les champs de pétrole et la centrale de traitement", a-t-il déclaré, ajoutant que des saboteurs "professionnels" avaient également détruit les salles de contrôle et le système de sécurité de la centrale de traitement.
La compagnie cherche maintenant à relancer manuellement les unités de production "aussi vite que possible", a précisé M. Hassan, alors que l'arrêt de la production pétrolière de Heglig depuis le 10 avril a plongé encore un peu plus l'économie soudanaise dans la crise.
Les tensions restent vives entre les deux Soudans, qui ne parviennent pas à s'entendre sur le tracé de la frontière et le partage des revenus pétroliers.
La zone frontalière de Heglig représente la moitié de la production pétrolière soudanaise depuis la partition. Juba revendique cependant l'autorité sur ce territoire considéré comme soudanais par la communauté internationale.
AFP
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