Chaque année, des footballeurs africains inconnus du grand public rêvent de devenir les prochains Didier Drogba ou Samuel Eto'o en venant tenter leur chance en Afrique du Sud, le pays qui accueille en juin la première Coupe du Monde de football sur le continent.
Du Liberia au Botswana voisin, ils n'ont qu'un seul rêve: faire fortune. S'ils réussissent, des salaires pouvant atteindre 14.000 dollars par mois, des conditions de vie occidentales, une reconnaissance internationale et surtout la chance d'être transférés en Europe les attendent.
"Il y a beaucoup d'argent et les footballeurs africains voient la Ligue de première division (PSL) comme un tremplin pour l'Europe. On nous remarque car les matchs sont montrés à la télévision dans le monde entier", se réjouit le milieu de terrain des Mamelodi Sundowns, le Zimbabwéen Esrom Nyandoro. Avec lui évoluent le Mozambicain Elias 'Domingues' Pelembe, le Zambien Felix Katongo, le Brésilien Eduardo Ferreira... Deux Zimbabwéens vont bientôt rejoindre cette équipe de Pretoria qui roule sur l'or grâce aux financements du magnat des mines Patrice Motsepe.
Les SuperSport United, trois fois vainqueurs de la ligue, comptent de leur côté les Ougandais Dennis Onyango et Brian Umony, le Libérien Anthony Laffor, le Mozambicain Dario Monteiro et le Zambien Davis Nkausu.
Classé 90e mondial
Si les joueurs africains qui percent en Afrique du Sud voient la vie en rose, il n'en va pas de même pour les locaux, prêts à blâmer ces étrangers pour la mauvaise qualité du football sud-africain. Le Onze national, les Bafana Bafana, est classé 90e au niveau mondial et 21e en Afrique. "Le problème est complexe parce que trop de joueurs étrangers vont en définitive avoir un impact négatif sur l'équipe nationale", en limitant les opportunités pour les locaux, explique à l'AFP le président de la PSL, le Norvégien Kjetil Siem.
Les clubs, autorisés à faire jouer cinq étrangers durant les matches nationaux, devraient seulement pouvoir engager des footballeurs régulièrement sélectionnés dans leur équipe nationale, suggère l'entraîneur sud-africain Gordon Igesund, qui a remporté quatre fois la PSL avec différents clubs. "Il y a trop de non-Sud-Africains médiocres en première division. Ils ne sont ici que parce qu'ils acceptent des bas salaires", résume-t-il.
Pour les joueurs, ces rémunérations restent plus élevées qu'ailleurs en Afrique, et les compétitions sont plus attractives, même si leur niveau n'est pas toujours plus relevé. Le championnat et les trois coupes nationales sont dotés au total de 11 millions de dollars.
Car là où l'Afrique du Sud a une longueur d'avance, c'est à la télévision. Les chaînes publique SABC et câblée SuperSport fournissent une large couverture des matches et les anciennes légendes du football s'en donnent à coeur joie pour analyser en profondeur ces rencontres, très suivies par le public africain.
Source: Fifa.com
Du Liberia au Botswana voisin, ils n'ont qu'un seul rêve: faire fortune. S'ils réussissent, des salaires pouvant atteindre 14.000 dollars par mois, des conditions de vie occidentales, une reconnaissance internationale et surtout la chance d'être transférés en Europe les attendent.
"Il y a beaucoup d'argent et les footballeurs africains voient la Ligue de première division (PSL) comme un tremplin pour l'Europe. On nous remarque car les matchs sont montrés à la télévision dans le monde entier", se réjouit le milieu de terrain des Mamelodi Sundowns, le Zimbabwéen Esrom Nyandoro. Avec lui évoluent le Mozambicain Elias 'Domingues' Pelembe, le Zambien Felix Katongo, le Brésilien Eduardo Ferreira... Deux Zimbabwéens vont bientôt rejoindre cette équipe de Pretoria qui roule sur l'or grâce aux financements du magnat des mines Patrice Motsepe.
Les SuperSport United, trois fois vainqueurs de la ligue, comptent de leur côté les Ougandais Dennis Onyango et Brian Umony, le Libérien Anthony Laffor, le Mozambicain Dario Monteiro et le Zambien Davis Nkausu.
Classé 90e mondial
Si les joueurs africains qui percent en Afrique du Sud voient la vie en rose, il n'en va pas de même pour les locaux, prêts à blâmer ces étrangers pour la mauvaise qualité du football sud-africain. Le Onze national, les Bafana Bafana, est classé 90e au niveau mondial et 21e en Afrique. "Le problème est complexe parce que trop de joueurs étrangers vont en définitive avoir un impact négatif sur l'équipe nationale", en limitant les opportunités pour les locaux, explique à l'AFP le président de la PSL, le Norvégien Kjetil Siem.
Les clubs, autorisés à faire jouer cinq étrangers durant les matches nationaux, devraient seulement pouvoir engager des footballeurs régulièrement sélectionnés dans leur équipe nationale, suggère l'entraîneur sud-africain Gordon Igesund, qui a remporté quatre fois la PSL avec différents clubs. "Il y a trop de non-Sud-Africains médiocres en première division. Ils ne sont ici que parce qu'ils acceptent des bas salaires", résume-t-il.
Pour les joueurs, ces rémunérations restent plus élevées qu'ailleurs en Afrique, et les compétitions sont plus attractives, même si leur niveau n'est pas toujours plus relevé. Le championnat et les trois coupes nationales sont dotés au total de 11 millions de dollars.
Car là où l'Afrique du Sud a une longueur d'avance, c'est à la télévision. Les chaînes publique SABC et câblée SuperSport fournissent une large couverture des matches et les anciennes légendes du football s'en donnent à coeur joie pour analyser en profondeur ces rencontres, très suivies par le public africain.
Source: Fifa.com