Au lendemain de sa fuite du Sri Lanka, et après avoir fait étape aux Maldives, le président Gotabaya Rajapaksa a finalement envoyé jeudi 14 juillet sa démission par courriel au président du Parlement depuis Singapour. Démission acceptée, a annoncé vendredi le président du Parlement. « Gotabaya a légalement démissionné », a déclaré aux journalistes Mahinda Yapa Abeywardana. Pour que tout soit acté, le président de l’Assemblée nationale devait recevoir une lettre écrite de l’ex-président.
Le Parlement sri-lankais élira le 20 juillet un nouveau président pour lui succéder jusqu'à la fin de son mandat en novembre 2024, a annoncé vendredi le bureau du président du Parlement. Les candidatures pour la présidence seront reçues le 19 juillet et les députés devront voter le lendemain, ont expliqué dans un bref communiqué les services du président de la Chambre Mahinda Yapa Abeywardana.
Liesse
À Colombo, jeudi soir, des centaines de personnes ont bravé le couvre-feu en vigueur pour se retrouver devant le siège de la présidence, le lieu de ralliement du mouvement de contestation depuis trois mois, et célébrer cette démission. « C’est une victoire monumentale et historique pour tous les Sri-Lankais. Gotabaya et Mahinda Rajapaksa n’allaient jamais démissionner. C'est nous, les citoyens sri-lankais, en exerçant notre droit à manifester pacifiquement, qui les avons chassés. Et nous allons continuer, pour créer un meilleur Sri Lanka », promettait un homme.
Dans la foule, les regards étaient apaisés pour la première fois depuis longtemps. Mais la lutte n’est pas terminée, estimait un des spectateurs, qui en veut aussi au Premier ministre, devenu le président par intérim. « Le principal coupable, c’était Gotabaya Rajapaksa, donc c’est un soulagement qu’il démissionne. Mais Ranil Wickremesinghe doit aussi partir, ce n’est qu’alors qu’on pourra créer ce meilleur Sri Lanka », estimait-il. Les négociations sont en cours pour former un nouveau gouvernement d’union nationale, et Ranil Wikremesinghe a dit qu’il pourrait alors démissionner.
C’est incroyable ! Nous sommes tous si heureux d’apprendre que le clan Rajapaksa renonce enfin au pouvoir. Parce que Gotabaya Rajapaksa a essayé de devenir le dirigeant le plus puissant de l’histoire du Sri Lanka. Ceci étant dit, la lutte n’est pas finie. Nous sommes déterminés à créer un Sri Lanka meilleur sur le plan social, économique, politique et écologique. C’est très important pour nous de pouvoir être fiers collectivement de notre pays. C’est donc une première étape et le chemin qui nous attend sera long.
Le Parlement sri-lankais élira le 20 juillet un nouveau président pour lui succéder jusqu'à la fin de son mandat en novembre 2024, a annoncé vendredi le bureau du président du Parlement. Les candidatures pour la présidence seront reçues le 19 juillet et les députés devront voter le lendemain, ont expliqué dans un bref communiqué les services du président de la Chambre Mahinda Yapa Abeywardana.
Liesse
À Colombo, jeudi soir, des centaines de personnes ont bravé le couvre-feu en vigueur pour se retrouver devant le siège de la présidence, le lieu de ralliement du mouvement de contestation depuis trois mois, et célébrer cette démission. « C’est une victoire monumentale et historique pour tous les Sri-Lankais. Gotabaya et Mahinda Rajapaksa n’allaient jamais démissionner. C'est nous, les citoyens sri-lankais, en exerçant notre droit à manifester pacifiquement, qui les avons chassés. Et nous allons continuer, pour créer un meilleur Sri Lanka », promettait un homme.
Dans la foule, les regards étaient apaisés pour la première fois depuis longtemps. Mais la lutte n’est pas terminée, estimait un des spectateurs, qui en veut aussi au Premier ministre, devenu le président par intérim. « Le principal coupable, c’était Gotabaya Rajapaksa, donc c’est un soulagement qu’il démissionne. Mais Ranil Wickremesinghe doit aussi partir, ce n’est qu’alors qu’on pourra créer ce meilleur Sri Lanka », estimait-il. Les négociations sont en cours pour former un nouveau gouvernement d’union nationale, et Ranil Wikremesinghe a dit qu’il pourrait alors démissionner.
C’est incroyable ! Nous sommes tous si heureux d’apprendre que le clan Rajapaksa renonce enfin au pouvoir. Parce que Gotabaya Rajapaksa a essayé de devenir le dirigeant le plus puissant de l’histoire du Sri Lanka. Ceci étant dit, la lutte n’est pas finie. Nous sommes déterminés à créer un Sri Lanka meilleur sur le plan social, économique, politique et écologique. C’est très important pour nous de pouvoir être fiers collectivement de notre pays. C’est donc une première étape et le chemin qui nous attend sera long.