C’est un changement historique pour le Sri Lanka, pays à la jeune histoire marquée par une guerre civile. Après avoir chassé leur président lors d’une révolte populaire en 2022, puis fait face à une terrible inflation, les électeurs confirment leur envie d’une nouvelle méthode politique. Ainsi, Le NPP dirigé par Anura Kumara Dissanayaka domine le scrutin, selon des résultats partiels diffusés par la commission électorale. La NPP emmenée par Anura Kumara Dissanayake, 55 ans, a obtenu au moins 123 des 225 sièges à pourvoir, ce qui lui donne les mains libres pour engager son programme de réformes alors qu'elle ne disposait que de trois des 225 sièges du Parlement sortant, rapporte notre correspondant Come Bastin.
« Un tournant pour le pays » Marxiste de formation, mais largement converti à l'économie de marché depuis, Anura Kumara Dissanayaka, 55 ans, a été élu en septembre à la tête d'un pays épuisé par la pire crise économique de son histoire et une brutale cure d'austérité. Ses promesses de réduire les taxes sur les produits de première nécessité et d'éradiquer la corruption lui ont assuré un large soutien des électeurs.
« Nous pensons que cette élection est cruciale et marquera un tournant pour le pays », avait déclaré plus tôt Anura Kumara Dissanayaka devant la presse en votant dans la capitale sri-lankaise Colombo. « Le NPP attend de ce scrutin un mandat clair et une forte majorité au Parlement », a-t-il ajouté.
Encadré par plus de 80 000 policiers, le scrutin anticipé s'est déroulé sans incident majeur. Le dépouillement des suffrages des 17 millions d'électeurs inscrits a débuté jeudi dès la fermeture des bureaux de vote à 16h (10h30 TU).
Des négociations importantes à venir avec le FMI Même si son parti a conservé pour emblème le marteau et la faucille communistes, Anura Kumara Dissanayaka a fait campagne avec le soutien inattendu des milieux économiques. Un temps inquiets, chefs d'entreprises et hommes d'affaires ont été rassurés par sa décision de ne pas jeter aux orties l'accord passé en 2023 avec le Fonds Monétaire International (FMI) pour tenter de remettre le pays sur les rails. L'économie du Sri Lanka s'est effondrée en 2022, contraignant son gouvernement à faire défaut sur sa dette publique, alors estimée à 46 milliards de dollars (42 milliards d'euros).
Plusieurs semaines de manifestations populaires contre les pénuries et l'inflation qui ont suivi ont causé en juillet 2022 la chute du président de l'époque, Gotabaya Rajapaksa. En échange d'une aide de 2,9 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros) du FMI, son successeur Ranil Wickremesinghe a multiplié les hausses d'impôts et les coupes dans les dépenses publiques.
Sur fond de fragile embellie économique, M. Dissanayaka a exprimé sa volonté de renégocier quelques-unes des clauses de cet accord. Le FMI a entamé des discussions sur les « approches alternatives » défendues par M. Dissanayaka mais a aussi rappelé la nécessité de « protéger et de développer » les efforts engagés.
« Un tournant pour le pays » Marxiste de formation, mais largement converti à l'économie de marché depuis, Anura Kumara Dissanayaka, 55 ans, a été élu en septembre à la tête d'un pays épuisé par la pire crise économique de son histoire et une brutale cure d'austérité. Ses promesses de réduire les taxes sur les produits de première nécessité et d'éradiquer la corruption lui ont assuré un large soutien des électeurs.
« Nous pensons que cette élection est cruciale et marquera un tournant pour le pays », avait déclaré plus tôt Anura Kumara Dissanayaka devant la presse en votant dans la capitale sri-lankaise Colombo. « Le NPP attend de ce scrutin un mandat clair et une forte majorité au Parlement », a-t-il ajouté.
Encadré par plus de 80 000 policiers, le scrutin anticipé s'est déroulé sans incident majeur. Le dépouillement des suffrages des 17 millions d'électeurs inscrits a débuté jeudi dès la fermeture des bureaux de vote à 16h (10h30 TU).
Des négociations importantes à venir avec le FMI Même si son parti a conservé pour emblème le marteau et la faucille communistes, Anura Kumara Dissanayaka a fait campagne avec le soutien inattendu des milieux économiques. Un temps inquiets, chefs d'entreprises et hommes d'affaires ont été rassurés par sa décision de ne pas jeter aux orties l'accord passé en 2023 avec le Fonds Monétaire International (FMI) pour tenter de remettre le pays sur les rails. L'économie du Sri Lanka s'est effondrée en 2022, contraignant son gouvernement à faire défaut sur sa dette publique, alors estimée à 46 milliards de dollars (42 milliards d'euros).
Plusieurs semaines de manifestations populaires contre les pénuries et l'inflation qui ont suivi ont causé en juillet 2022 la chute du président de l'époque, Gotabaya Rajapaksa. En échange d'une aide de 2,9 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros) du FMI, son successeur Ranil Wickremesinghe a multiplié les hausses d'impôts et les coupes dans les dépenses publiques.
Sur fond de fragile embellie économique, M. Dissanayaka a exprimé sa volonté de renégocier quelques-unes des clauses de cet accord. Le FMI a entamé des discussions sur les « approches alternatives » défendues par M. Dissanayaka mais a aussi rappelé la nécessité de « protéger et de développer » les efforts engagés.