Avant ledit face-à-face, ses proches soulignent selon « Libération », qu’en choisissant de «dire la vérité», il s’attend «à être traité de tous les noms d’oiseaux», ce lundi. Car interrogé par les juges de la CI-CREI, Cheikh Diallo affirme que: «la société dont je suis le Directeur général s’appelle bien CD Media Group Sa qui est la propriété de Karim Meïssa Wade qui payait lui-même les salaires. Par ailleurs, je précise que c’est lui-même qui m’a octroyé les 30% de parts, les 70% revenant à Patrick William. A propos des 70% des parts, Karim Meïssa Wade m’a lui-même dit que c’est lui-même qui les a octroyées à Patrick William.
Ce dernier n’a jamais participé à aucune activité de la société et je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, le 1er novembre 2007, date d’anniversaire de mon fils, dans le bureau de Madior Sylla au niveau des locaux de l’ANOCI. Il est probable qu’on se soit croisé mais, la dernière fois que je l’ai vu, c’était lors de l’enquête préliminaire dans les locaux de la gendarmerie. Ce sont toutes ces raisons qui me font dire que Karim Meïssa Wade est le propriétaire de Cd Media Group ».
Et, l’auteur de «Si prés si loin avec Wade » d’ajouter : «En mon sens, Patrick William n’était qu’un prête-nom pour Karim Meïssa Wade. Il en est de même de mes 30% qui n’étaient pas rémunérés par des dividendes. En fait, c’est Karim Meïssa Wade qui me payait 1.000.000 f Cfa au même titre que le Pca, Mamadou Diop, qu’il a lui-même nommé après avoir recueilli mon avis. C’est Victor Tendeng qui, par chèque a, à mon insu, libéré entre les mains de la notaire, Patricia Lake Diop, la somme de 3.000.000 de f Cfa correspondant à mes 30% de part. C’est seulement lors de mon audition à la Section de Recherches (SR) que j’en ai été informé lorsque la copie du chèque m’a été présentée. Je suppose que c’est Karim Meïssa Wade qui a payé le montant de ladite somme puisque Victor Tendeng, qui a remis le chèque à la notaire, était son chauffeur.
Interpellé à propos des autres personnes poursuivies pour complicité dans l’affaire Karim Wade, cheikh Diallo informe : «Je n’ai jamais connu Karim Aboukhalil, Pape Mamadou Pouye et Pierre Goudjo Agbogba. Je n’ai jamais vu le premier nommé et, quant aux deux autres, je ne les ai vus pour la première fois qu’à la gendarmerie lors de l’enquête préliminaire. En ce qui concerne Victor Tendeng et Victor Kantoussan, je les connais très bien pour avoir travaillé tous les trois pour Karim Meïssa Wade. Pour ce qui concerne Patrick William, je m’en rapporte à ce que j’ai dit plus haut sur les circonstances de notre rencontre. S’agissant d’Ibrahim Aboukhalil, je l’ai rencontré deux ou trois fois de façon informelle à l’occasion d’un déjeuner dans un restaurant. En plus, sur recommandation de Karim Wade, je suis allé le rencontrer une fois à son domicile pour qu’il achète des exemplaires du livre édité par la maison d’édition Hachette intitulé «Si près, si loin avec Wade».
Cheikh Diallo de poursuivre : «Avant la présidentielle de 2000, en 1998, j’étais détaché au point E et au siège du PDS à Colobane. J’étais journaliste au quotidien ‘’le Matin’’ et ensuite au ‘’cafard libéré’’ pour couvrir les activités du PDS. c’est au fil de ces couvertures que j’ai fait la connaissance de Karim Meïssa Wade mais, c’est surtout à la veille de la présidentielle que nos relations se sont renforcées. J’étais parmi les plus jeunes reporters et j’avais des relations affectueuses avec Abdoulaye Wade et Karim voulait savoir les rasions de cette proximité. Etant de la même génération, on s’appelait régulièrement dans le cadre de la campagne. Après la victoire du Pds, je me suis retrouvé au quotidien ‘’le Soleil’’ et je m’en suis ouvert à lui pour aller poursuivre mes études en France. En 2004, lorsqu’il a été nommé à l’ANOCI, il m’a fait revenir».
Par la suite, il y eu la création de CD Média Group SA plus précisément, «un semestre avant la présidentielle de 2012 ». « Karim Wade et moi avons tenu une réunion dans son cabinet ministériel, sis à l’immeuble Tamaro, en présence de Me Patricia Lake Diop, notaire, une séance de travail relative à la constitution de Cd Media Group Sa. Cette réunion sera suivie d’une autre, quelques semaines plus tard, toujours en présence de Me Patricia Lake Diop. Il s’agissait pour Karim Wade de mieux finaliser le processus de constitution de cd Media Group Sa avec ses différentes filiales. L’ambition de départ était de fonder un groupe de presse constitué : d’un journal, d’un site d’informations, d’une radio, d’une télévision, d’une imprimerie et d’une so-ciété de distribution du journal ‘’le pays’’. A l’arrivée, deux produits étaient fonctionnels et opérationnels : le pays au quotidien et lesenegalais.net. Ces deux supports médiatiques ont été fermés 72 heures après mon arrestation », a-t-il dit.
Ça promet ce lundi.
Ce dernier n’a jamais participé à aucune activité de la société et je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, le 1er novembre 2007, date d’anniversaire de mon fils, dans le bureau de Madior Sylla au niveau des locaux de l’ANOCI. Il est probable qu’on se soit croisé mais, la dernière fois que je l’ai vu, c’était lors de l’enquête préliminaire dans les locaux de la gendarmerie. Ce sont toutes ces raisons qui me font dire que Karim Meïssa Wade est le propriétaire de Cd Media Group ».
Et, l’auteur de «Si prés si loin avec Wade » d’ajouter : «En mon sens, Patrick William n’était qu’un prête-nom pour Karim Meïssa Wade. Il en est de même de mes 30% qui n’étaient pas rémunérés par des dividendes. En fait, c’est Karim Meïssa Wade qui me payait 1.000.000 f Cfa au même titre que le Pca, Mamadou Diop, qu’il a lui-même nommé après avoir recueilli mon avis. C’est Victor Tendeng qui, par chèque a, à mon insu, libéré entre les mains de la notaire, Patricia Lake Diop, la somme de 3.000.000 de f Cfa correspondant à mes 30% de part. C’est seulement lors de mon audition à la Section de Recherches (SR) que j’en ai été informé lorsque la copie du chèque m’a été présentée. Je suppose que c’est Karim Meïssa Wade qui a payé le montant de ladite somme puisque Victor Tendeng, qui a remis le chèque à la notaire, était son chauffeur.
Interpellé à propos des autres personnes poursuivies pour complicité dans l’affaire Karim Wade, cheikh Diallo informe : «Je n’ai jamais connu Karim Aboukhalil, Pape Mamadou Pouye et Pierre Goudjo Agbogba. Je n’ai jamais vu le premier nommé et, quant aux deux autres, je ne les ai vus pour la première fois qu’à la gendarmerie lors de l’enquête préliminaire. En ce qui concerne Victor Tendeng et Victor Kantoussan, je les connais très bien pour avoir travaillé tous les trois pour Karim Meïssa Wade. Pour ce qui concerne Patrick William, je m’en rapporte à ce que j’ai dit plus haut sur les circonstances de notre rencontre. S’agissant d’Ibrahim Aboukhalil, je l’ai rencontré deux ou trois fois de façon informelle à l’occasion d’un déjeuner dans un restaurant. En plus, sur recommandation de Karim Wade, je suis allé le rencontrer une fois à son domicile pour qu’il achète des exemplaires du livre édité par la maison d’édition Hachette intitulé «Si près, si loin avec Wade».
Cheikh Diallo de poursuivre : «Avant la présidentielle de 2000, en 1998, j’étais détaché au point E et au siège du PDS à Colobane. J’étais journaliste au quotidien ‘’le Matin’’ et ensuite au ‘’cafard libéré’’ pour couvrir les activités du PDS. c’est au fil de ces couvertures que j’ai fait la connaissance de Karim Meïssa Wade mais, c’est surtout à la veille de la présidentielle que nos relations se sont renforcées. J’étais parmi les plus jeunes reporters et j’avais des relations affectueuses avec Abdoulaye Wade et Karim voulait savoir les rasions de cette proximité. Etant de la même génération, on s’appelait régulièrement dans le cadre de la campagne. Après la victoire du Pds, je me suis retrouvé au quotidien ‘’le Soleil’’ et je m’en suis ouvert à lui pour aller poursuivre mes études en France. En 2004, lorsqu’il a été nommé à l’ANOCI, il m’a fait revenir».
Par la suite, il y eu la création de CD Média Group SA plus précisément, «un semestre avant la présidentielle de 2012 ». « Karim Wade et moi avons tenu une réunion dans son cabinet ministériel, sis à l’immeuble Tamaro, en présence de Me Patricia Lake Diop, notaire, une séance de travail relative à la constitution de Cd Media Group Sa. Cette réunion sera suivie d’une autre, quelques semaines plus tard, toujours en présence de Me Patricia Lake Diop. Il s’agissait pour Karim Wade de mieux finaliser le processus de constitution de cd Media Group Sa avec ses différentes filiales. L’ambition de départ était de fonder un groupe de presse constitué : d’un journal, d’un site d’informations, d’une radio, d’une télévision, d’une imprimerie et d’une so-ciété de distribution du journal ‘’le pays’’. A l’arrivée, deux produits étaient fonctionnels et opérationnels : le pays au quotidien et lesenegalais.net. Ces deux supports médiatiques ont été fermés 72 heures après mon arrestation », a-t-il dit.
Ça promet ce lundi.
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