L'ancien capitaine des champions du monde et d'Europe présente le profil idéal pour prendre les rênes de la sélection: un vécu incomparable au niveau international (103 sélections), une connaissance parfaite du fonctionnement et des arcanes de l'équipe nationale, une légitimité d'ancien grand joueur et 11 années d'expérience au poste d'entraîneur (Monaco, Juventus Turin, Marseille). Difficile également de rivaliser question palmarès avec le technicien de 43 ans, finaliste de la Ligue des champions en 2004 avec Monaco et vainqueur de 6 trophées avec Marseille en 3 ans, dont un titre de champion de France (2010) et 3 Coupes de la Ligue (2010, 2011 et 2012).
"DD" n'a jamais caché que diriger l'équipe de France faisait clairement parti de son plan de carrière. Il avait d'ailleurs fait acte de candidature après l'échec de l'Euro-2008 pour prendre la suite de Raymond Domenech.
Mais le soutien médiatique très actif des membres de "France-98" avait dissuadé la Fédération française de le promouvoir, le président de l'époque Jean-Pierre Escalettes évoquant même "une campagne indécente" et le poids d'un "clan".
Blanc a ouvert la porte
Les choses ont depuis changé, Blanc ayant ouvert une première porte en prenant la tête des Bleus après le Mondial-2010. Mais si la piste Deschamps paraît aujourd'hui évidente, son éventuelle désignation en équipe de France ne va pas forcément de soi.
Il doit déjà mettre un terme à son contrat avec l'OM, qui se termine en 2014. Selon plusieurs médias, il aurait annoncé à la direction du club son intention de partir fin mai et, depuis, des tractations essentiellement financières se feraient en coulisses.
Les clauses figurant dans le contrat de Deschamps pourraient être les principaux enjeux de la négociation. L'OM refuse de lui verser les 7 millions d'euros correspondant à ses deux années de contrat, une autre clause stipulant qu'en cas de départ pour un autre club, il devra 3,5 millions à Marseille.
Autre sujet épineux: le rôle de Jean-Pierre Bernès, agent de Blanc et de Deschamps et dont les relations avec le président de la FFF Noël Le Graët sont notoirement mauvaises depuis l'affaire VA-OM en 1993.
Alors que M. Le Graët a fait de la réduction des coûts et de la taille du staff, pléthorique durant l'ére Blanc (22 membres), des impératifs pour le sélectionneur, Deschamps acceptera-t-il ces conditions draconiennes et une réduction drastique de son salaire ?
Si la piste Deschamps venait à avoir du plomb dans l'aile, les alternatives ne sont pas nombreuses. Le nom de l'ancien entraîneur de Lyon et du Paris SG Paul Le Guen a circulé avec insistance dans les couloirs de la FFF il y a quelques mois.
Autre possibilité: réactiver la filière DTN, mise en sommeil après les échecs de Raymond Domenech.
Dépêche - AFP
"DD" n'a jamais caché que diriger l'équipe de France faisait clairement parti de son plan de carrière. Il avait d'ailleurs fait acte de candidature après l'échec de l'Euro-2008 pour prendre la suite de Raymond Domenech.
Mais le soutien médiatique très actif des membres de "France-98" avait dissuadé la Fédération française de le promouvoir, le président de l'époque Jean-Pierre Escalettes évoquant même "une campagne indécente" et le poids d'un "clan".
Blanc a ouvert la porte
Les choses ont depuis changé, Blanc ayant ouvert une première porte en prenant la tête des Bleus après le Mondial-2010. Mais si la piste Deschamps paraît aujourd'hui évidente, son éventuelle désignation en équipe de France ne va pas forcément de soi.
Il doit déjà mettre un terme à son contrat avec l'OM, qui se termine en 2014. Selon plusieurs médias, il aurait annoncé à la direction du club son intention de partir fin mai et, depuis, des tractations essentiellement financières se feraient en coulisses.
Les clauses figurant dans le contrat de Deschamps pourraient être les principaux enjeux de la négociation. L'OM refuse de lui verser les 7 millions d'euros correspondant à ses deux années de contrat, une autre clause stipulant qu'en cas de départ pour un autre club, il devra 3,5 millions à Marseille.
Autre sujet épineux: le rôle de Jean-Pierre Bernès, agent de Blanc et de Deschamps et dont les relations avec le président de la FFF Noël Le Graët sont notoirement mauvaises depuis l'affaire VA-OM en 1993.
Alors que M. Le Graët a fait de la réduction des coûts et de la taille du staff, pléthorique durant l'ére Blanc (22 membres), des impératifs pour le sélectionneur, Deschamps acceptera-t-il ces conditions draconiennes et une réduction drastique de son salaire ?
Si la piste Deschamps venait à avoir du plomb dans l'aile, les alternatives ne sont pas nombreuses. Le nom de l'ancien entraîneur de Lyon et du Paris SG Paul Le Guen a circulé avec insistance dans les couloirs de la FFF il y a quelques mois.
Autre possibilité: réactiver la filière DTN, mise en sommeil après les échecs de Raymond Domenech.
Dépêche - AFP