Il s’agissait de leur première apparition devant la cour depuis leur arrestation en décembre, au moment où la rébellion a tué des milliers de personnes.
Pagan Amum, un des accusés a occupé des postes de responsabilité dans le parti au pouvoir, avant de tomber avec le président Salva Kiir.
Les accusés n’ont pas encore plaidé à propos des 11 charges retenues par la cour. Ils ont cependant préalablement nié les charges, qui pourraient leur valoir la peine capitale.
Les quatre accusés sont :
Pagan Amum, ancien secrétaire général du parti au pouvoir, le Mouvement de libération du peuple soudannais. Oyai Deng Ajak, ancien ministre national de la Sécurité. Majak D'Agoot, ancien vice-ministre de la Défense. Ezekiel Lol Gatkuoth, ancien ambassadeur des Etats-Unis.
L'accusation a annoncé qu'elle possédait des enregistrements sonores à l'appui pour prouver leur culpabilité.
En plus d’acte de trahison, ils sont accusés d’avoir détourné l’armée et alimenté une insurrection dans le Sud-Soudan, le plus récent Etat mondial, devenu indépendant en 2011.
Le conflit a d'abord éclaté à Juba le 15 décembre entre les troupes loyales à Salva Kiir et ses alliés et celles de son adjoint limogé, Riek Machar.
Il s’est ensuite propagé vers d'autres régions du Sud-Soudan, laissant des centaines de milliers de personnes sans abri.
Cessez-le-feu fragile
11 anciens officiers ont été arrêtés en décembre, mais sept d’entre eux ont ensuite été relâchés.
Riek Machar, qui nie une tentative de coup d’Etat, a fui la capitale Juba. Il a ensuite lancé une rébellion contre le gouvernement.
Les deux parties ont signé un accord de cessez-le-feu le 23 janvier, mais des combats épisodiques perdurent.
La libération de ces prisonniers a été une des principales demande des rebelles, mais le gouvernement a insisté a insisté sur le fait qu'il devait se mettre à l'abri du complot présumé.
Source : BBC Afrique