Amy Sall, la 1ère épouse était partie en Mauritanie et elle est revenue avec Matar en 2014. Au moment de la remise de l’argent fin 2014, Amina n’était pas là. C’est après beaucoup de sollicitations de la part des amis de Matar que j’ai informé Amina de l’existence de cet argent. Je suis également resté pendant 9 mois sans informer Amy Sall de l’existence de l’argent. Mais, après j’ai donné a Amy Sall un billet de 500 euros parce qu’elle avait besoin de régler un problème. Elle ne m’a pas demandé de l’argent, c’est moi qui ai pris l’initiative de lui donner les 500 euros parce que Matar m’avait dit qu’on devait subvenir à nos besoins avec cet argent.
Imam Alioune Ndao je le connais depuis que je suis enfant, à l'occasion des conférences. Mais on n'avait pas de relation particulière. Rama (Rama Ba est la nièce de la femme de l'Imam Alioune Badara Ndao ) était malade cause pour laquelle moi et Amy Sall sommes parties à Kaolack pour le voir parce que c'était une amie d'enfance et parent à Amy Sall. De là, la femme de l'Imam Ndao nous a présentées à l'imam et ce dernier m'a demandé où est Matar. Je lui ai répondu qu'il a été arrêté. Il m'a rétorqué, depuis quand il est parti pour qu'on l’arrête. Je ne savais pas que la femme l'Imam Ndao était la tante de Rama Ba. Lorsque je voulais partir au Niger Imam Alioune Ndao m'avait dit de ne pas y aller. Il m'avait aussi recommandé de garder l'argent que Matar m'avait donné.
15h 15 : Coumba Niang répond aux avocats de la défense
"Matar et moi sommes mariés légalement comme l'autorise l'Islam. On ne se connaissait pas avant notre mariage, mais je n'ai jamais détecté chez lui une chose anormale. J’ai confiance en lui. Je confirme que les documents contenant des affaires terroristes ne m'appartiennent pas. Je suis toujours mariée à Matar Diokhané. Nous nous sommes mariés en 2011 à Thiaroye où on a habité que 4 mois, après on est partis à la cité Gadaye dans appartement de deux chambres et un salon. Je suis sa deuxième femme
15h 14 : L'audience vient de reprendre. Le juge a appelé tous les détenus à la barre sauf Mamadou Seck, le mineur. Coumba Niang s'est représentée devant la barre. Et la défense va procéder au contre-interrogatoire
13h 30 : L'audience est suspendue jusqu'à 15 heures
13h 25 : Coumba Niang avoue avoir ignoré le contenu des documents. Le procureur en a fini avec la prévenue Coumba Niang
13h 22 : A mon retour de Kaolack j’ai constaté que l’on me surveiller, c’est pourquoi j’ai déménagé chez ma famille à la cité Diounkhor et j’ai confié les bagages à Alioune Badara Sall qui venait voir Matar souvent.
Selon le procureur des documents ont été perquisitionnés chez Coumba Niang. Des documents relatifs au manifeste religieux Matar Diokhané, un manuel montrant l’usage du djihadiste ou des techniques de déstabilisation de l’Etat, documents djihadistes qui renseignaient comment assassiner, comment faire des rapts, des renseignements sur les stratégies de dissimulation, stratégie d’infiltration
12h 46 : Coumba Niang veut rentrer chez elle
Matar (Diokhané) m’a informée vouloir construire une maison. J’ai donné de l’argent à Alioune Badara Sall dit Imam Sall et 500 mille à Aboubakry Gueye. Je ne regrette pas ce j’ai fait parce que je pense que je n’ai rien fait de grave. En tout cas, j’ai envie de rentrer.
12h 20 : Coumba Niang continue ses révélations
Après, l’arrestation de Matar je suis partie voir Rama Ba qui était à Kaolack pour se soigner chez Imam Ndao. La femme de l’Imam a fait les présentations en disant à l’imam que j’étais la femme de Matar Diokhané et qu’elle avait appris que ce dernier a été arrêté. (Matar Diokhané était l’élève de l’Imam Ndao).
12h 10 : Coumba Niang révèle : "l'appel qui m'a appris l'arrestation de mon mari venait de..."
L’appel qui m’a informé de l’arrestation de mon mari provenait du Niger parce que je connais l’indicatif. C’est après l’arrestation de mon mari qu’Ibrahima Diallo alias Abou Omar m’a demandé si mon mari n’a pas laissé de l’argent pour lui. Je lui ai répondu que non, parce que je voulais en être sûre
11h 55 : "Devant le juge d'instruction je somnolais et ne pensais pas à ce que je disais"
Mon mari m’avait donné de l’argent en euro et j’ignore la somme exacte. Devant le juge d’instruction je somnolais, je ne pensais pas à ce que je disais. Mon mari m’a demandé de donner l’argent à quelqu’un de sûr, cause pour laquelle j’ai confié l’argent à Marième Sow. Mon mari m’a dit que cet argent était destiné à la construction d’un daara et le reste il devait lui donner à des gens.
La première fois que j’ai utilisé l’argent c’était lorsque Matar Diokhané m'en a demandé. C'est ainsi que je suis parti chez Marième pour récupérer une somme.
11h 53 : Coumba Niang ne reconnait pas le faits qui lui sont reprochés
11h 51 : La 2e femme de Matar Diokhané Coumba Niang est appelée à la barre
Coumba Niang, né 1984, mariée à Matar Diokhané (actuellement en Libye) et sans enfant est stagiaire enseignante franco-arabe. Elle a obtenu le CEP arabe et le brevet en arabe. Les chefs d’accusations qui pèsent sur elle sont : auteure d’acte terroriste, association de malfaiteurs, acte de terrorisme par menace terroriste, financement terrorisme, blanchiment de capitaux.
11h 45 : Ibrahima Diallo à un avocat de l'imam Ndao :
"Imam Ndao a su que j'étais au Nigéria à mon retour. Je suis parti voir Imam Ndao parce que Matar Diokhané m'a envoyé chez lui pour lui remettre un livre. J'ai confiance à l'Imam, c'est pourquoi je lui ai confié les 8 millions
11h 32 : Le procureur a fini son interrogatoire avec Ibrahima Diallo
...
Au retour du Nigeria ils sont passés chez Imam Ndao à trois reprises. C'est la troisième fois qu'ils ont rencontré l'Imam dans leurs discussions. Ils ont fait savoir à l'imam qu'ils revenaient du Nigéria. "Les 8 millions que j'ai remis à Imam Ndao sont toujours avec lui. Je ne sais pas pourquoi Coumba Niang m'a remis les 15 millions, mais moi je lui ai tout simplement demandé le restant de l'argent du voyage. Durant l'instruction il a avoué que les 15 millions appartenaient aux "Mbokk" (ceux qui revenaient du Nigéria). Je suis parti en Gambie, en Guinée pour faire du commerce mais je suis parti en Guinée Conakry pour prendre femme. Mawla Omar, le porte-parole Abubakar Shekau était celui qui nous accompagnait au Nigéria.
11h 15 : Le procureur vilipende Ibrahima Diallo
Ibrahima Diallo alias Abou Omar a déclaré devant les enquêteurs selon le procureur qu’avant de revenir au Sénégal une réunion a été tenue au Nigéria entre les Sénégalais de Boko Haram et que Matar Diokhané durant cette réunion a posé des conditions pour que Ibrahima Diallo, Omar Yaffa Mouhamed Ndiaye et Abou Diaffar entre autres, puissent quitter le Nigéria. Qu’il devait être leur correspondant, sans être jamais contesté. Une fois au Sénégal rester à l’écoute pour l’installation de la Wilaya au Sénégal, trouver des terres dans le sud du Sénégal pour l’installation d’un projet agricole. Les prospections des terres devaient être faites par Omar Yaffa Ibrahima Mballo, mais, après leur arrestation la mission a été confiée à Latyr Niang.
10 47 : Une vive altercation entre l'avocate d'Ibrahima Diallo et le procureur
Le procureur de la République qui procède à l'interrogation de Diallo a exigé une réponse claire et net de sa part. Il veut savoir s'il a décidé de quitter le Nigéria parce qu'il ne supportait plus la manière dont les hommes de Boko Haram maltraitaient les villageois.
: "Répondez par un Oui ou par un Non", déclare le chef des poursuites avec insistance. L'avocate de Diallo se lève et vient à la rescousse de son client. "C'est du harcèlement M. le Président", lance-t-elle.
Les esprits s'échauffent. Le juge samba Kane intervient pour calmer les deux parties
10h 38 : Le procureur dément Diallo et révèle ses velléités avouées de djihadiste lors de l'instruction
Selon le procureur, Ibrahima Diallo alias Abou Omar a déclaré devant les gendarmes instructeurs: "Je crois au djihad et que nous devons mener ce combat jusqu'à ce que l'on applique la Charia (la loi islamique) au Sénégal".
10h 37 : Ibrahima Diallo nie être allé au Nigeria pour le djihad
Zaid Ba m'a convaincu d'aller au Nigeria, il m'a dit que je pouvais vivre là-bas intensément ma religion, y apprendre le Coran, mais également y trouver du travail. Toutefois, je ne suis pas parti pour faire le djihad. Zaid Ba, la dernière fois que je l'ai entendu, il était en Syrie. J'ai trouvé au Nigéria Yaffa, Mouhamed Ndiaye, Al Amin, Ibrahima Mballo, Ahmed Beda.
10h 21 : Le juge Samba Kane ouvre l'audience après s'être excusé du retard. Ibrahima Diallo a été appelé à la barre pour continuer sa comparution
Ibrahima Diallo né 1990 à Grand-Yoff est marié sans enfant. Les chefs d’accusions qui pèsent sur lui sont faiuts liés au terrorisme, association de malfaiteurs, menace d’attentat et complot de la mise en place d’un Wilaya au sud du Sénégal, financement du terrorisme blanchiment de capitaux et apologie du terrorisme.
" je suis revenu au sénégal avec Diokhané et j’ai rencontré la femme de Matar Diokhané, Coumba Niang pour lui demander si Matar n’a pas laissé pour moi de l’argent. Elle m’a répondu que non mais, que si j’avais besoin de l’argent je pouvais lui demandé. Après elle m’a remis 44 billets de 500 euros.
J’ai acheté deux portable pour la femme de Matar Diokhané pour lui permettre de se connecter je lui ai installé des applications comme whatsapp, Imo, Télégramme entre autres", a t-il reconnu. Ibrahima Diallo alias Abou Omar dit tenir son surnom du compagnon du prophète Oma
10h 15 : L'audience de ce mercredi tarde toujours à démarrer
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