En France, 900 emplois vont être supprimés. C'est-à-dire 10% des effectifs d’Alcatel-Lucent dans le pays. Et 900 autres postes vont être soit externalisés, soit déplacés, en raison de la fermeture des sites de Toulouse et de Rennes.
Les sites d’Eu et d’Ormes, dans l’ouest de la France, devraient être cédés. Reste le cas sensible d’Orvault, près de Nantes, fief du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Sur ce site, 80% de l’activité est consacrée aux métiers qui font partie de la nouvelle stratégie du groupe.
→ A (RE)LIRE : Alcatel-Lucent à l’heure de vérité
Le directeur général d'Alcatel, Michel Combes, avait présenté en juin dernier un plan stratégique basé sur deux axes : l’IP, autour de l’activité routeurs, et l’accès à très haut débit mobile et fixe. L'entreprise française, qui n’a pas fait de bénéfices depuis 2007, cherche ainsi à économiser un milliard d’euros d’ici 2015.
Malgré l’intention annoncée de créer 200 nouveaux postes dans l’hexagone, les syndicats dénoncent un plan « violent » pour la France. Les salariés ne se remettent déjà pas d'un premier plan, lancé l'année dernière, qui a conduit à la suppression de 1 300 emplois.
A terme, le groupe ne devrait plus compter que 58 000 salariés dans le monde, contre 68 000 aujourd'hui.
Source : Rfi.fr