Jean Paul Dias qui ne s’est pas gêné pour se rebiffer contre cette mesure pourtant approuvée quasi-unanimement, s’est montré sceptique quant à « l’opportunité » et « l’efficacité » de la mesure du chef de l’Etat, et cela à travers un communiqué lu par le journal « Le quotidien ». Défendant avec toute leur énergie que la Chambre haute du parlement a « toute sa place » dans l’architecture institutionnelle du pays, les camarades de Dias s’insurgent contre le « prétexte des inondations avancé pour justifier » la suppression du Sénat qu’ils qualifient de « fallacieux ».
« En même temps que le Sénégal, les Etats-Unis ont connu des inondations autrement plus graves », rappelle-t-on avant de poursuivre que ce pays « n’a pour cette raison supprimé aucune institution ». Par conséquent, « ni l’émotion, ni le lobbying politicien des perdants de l’élection présidentielle, ni la manipulation de l’opinion publique ou des renseignements d’Etat ne sauraient fonder cette décision », lâche Dias Sénior.
« En même temps que le Sénégal, les Etats-Unis ont connu des inondations autrement plus graves », rappelle-t-on avant de poursuivre que ce pays « n’a pour cette raison supprimé aucune institution ». Par conséquent, « ni l’émotion, ni le lobbying politicien des perdants de l’élection présidentielle, ni la manipulation de l’opinion publique ou des renseignements d’Etat ne sauraient fonder cette décision », lâche Dias Sénior.