Les cinq (5) candidats à l'élection présidentielle de ce février 2019 engagent la dernière ligne droit du sprint final qui se jouera le 24 de ce mois. Qui est devant ? Qui a l'avantage sur ses concurrents, après deux semaines de campagne électorale ? Qui peut, à cette étape du processus, arrêter sa tournée, et aller tranquillement vaquer à d'autres préoccupations que celle de draguer l'électorat ? Franchement, personne ne se dégage réellement du lot.
Le Président sortant joue sur les mobilisations "Ndiaga Ndiaye" et draine des foules immenses sur l'étendue du territoire. Ses partisans et autres alliés y trouvent peut-être un confort psychologique qui leur fait toujours croire qu'une victoire au premier tour est largement à la portée de leur "cheval". Il faut également signaler que la coalition au pouvoir n'a pas lésiné sur les moyens, si l'on en croit aux révélations du journal L'AS, qui parle de plus de 3 milliards de budget décaissés pour battre campagne.
Le candidat de la coalition "IDY 2019", lui joue sur les alliances et les ralliements. Il a réussi à mettre dans son escarcelle de campagne, la quasi-totalité des membres du C25 recalés à l'épreuve du parrainage. Les observateurs et certains médias parlent même d'une belle "remontada" de l'ancien Premier ministre, qui était toujours classé derrière Macky et Sonko dans les différents sondages publiés avant le début de la campagne électorale. Il a drainé des foules partout où il est passé ces deux dernières semaines. Et même si le ralliement de Khalifa Sall à sa cause semble lui avoir donné des ailes neuves, d'aucuns pense que si Idrissa Seck accède au "trône", le pays sera encore victime d'un vilain partage de gâteau, compte tenu de la taille et de la composition politicienne de sa coalition.
Ousmane Sonko, qui est sans nul doute l'une des révélations de cette élection, ne s'est pas laissé distraire par la polémique des 94 milliards et celle de sa visite à l'ancien Président Abdoulaye Wade. Si la Présidentielle devait se jouer sur Internet, aucun des quatre autres candidats ne ferait le poids devant lui. Il l'emporterait haut la main dès le premier tour. La preuve, le candidat de la coalition Sonko, très populaire sur les Réseaux sociaux, a remporté tous les sondages d'opinion sur Twitter et Facebook organisés jusqu'ici. Et un autre indice et non des moindres, le nombre de vues obtenu par candidat lors de leur temps d'antenne sur la RTS, à travers la page Facebook de la chaîne publique renseigne beaucoup sur l'intérêt porté par les internautes sénégalais sur celui qui se proclame le "candidat anti-système".
El Haj Issa Sall dirige le seul parti de cette élection qui compte sur sa propre force. La Parti de l'Unité et du Rassemblement (PUR), qui était la révélation des dernières Législatives de 2017 avec 4,69% derrière les trois grandes coalitions que sont: BBY (49,47%), Coalition gagnante Wattu Sénégal de Wade (16,67%) et Manko Taxawu Senegaal de Khalifa Sall (11,72%), fait son chemin. Pour cette présidentielle, leur candidat peut quand même compter sur les soutiens de Mansour Sy Djamil (Bes Dou Niak) et l'ex-juge Ibrahima Hamidou Dème et son mouvement "Ensemble". S'il y a un candidat à ne pas sous-estimer, c'est bien El Haj Issa Sall.
Madické Niang s'est, en quelque sorte, reconstruit une virginité politique, qu'il doit sans doute à ses sorties plus détendues les unes les autres, au moment où les autres candidats se lançaient des piques salaces et parfois même "s'entre-tuaient" par militants interposés. Le candidat de la coalition "Madické 2019" a gagné une bonne part du capital sympathie des Sénégalais de par son sens de l'humour naturel et exacerbé. Les nerfs sont tendus dans ce contexte, et les Sénégalais avaient bien besoin de lui pour continuer à croire que "ce n'est qu'un jeu".
Enfin, il y a le "sixième candidat" qui entretient le flou dans sa démarche. Abdoulaye Wade, qui pourrait faire basculer une bonne partie de l'électorat vers un candidat de l'opposition, préfère appeler les Sénégalais à la "révolte" et au sabotage du scrutin. Parce que, dit-il, le Président sortant détient, par-devers lui, des résultats fictifs, qu'il va annoncer au soir du 24 février 2019. D'aucuns pense que le "Pape du Sopi" ne veut pas qu'un candidat de l'opposition arrive au pouvoir et éloigne son fils du pouvoir, pendant probablement 10 ans, alors qu'une victoire de Macky (qui a émis le souhait d'amnistier Khalifa Sall et Karim une fois réélu), assurerait un retour probable de Karim dès 2024.
Dans tous les cas de figures, les maîtres du jeu restent incontestablement les populations sénégalaises, qui ont le pouvoir et le droit d'aller voter en masse le 24 février et faire en sorte, après, que leurs suffrages exprimés dans les urnes soient traduits de la manière la plus fidèle par les médias, la Commission électorale nationale indépendante (CENA) et le Conseil constitutionnel. Puisse le même Dieu continue de bénir le Sénégal et quel que soit le vainqueur, puissent les grands médias étrangers répéter les mêmes titres qu'en 2000, 2007 et 2012 à leurs Unes : "LA LEÇON DE DAKAR"...
Le Président sortant joue sur les mobilisations "Ndiaga Ndiaye" et draine des foules immenses sur l'étendue du territoire. Ses partisans et autres alliés y trouvent peut-être un confort psychologique qui leur fait toujours croire qu'une victoire au premier tour est largement à la portée de leur "cheval". Il faut également signaler que la coalition au pouvoir n'a pas lésiné sur les moyens, si l'on en croit aux révélations du journal L'AS, qui parle de plus de 3 milliards de budget décaissés pour battre campagne.
Le candidat de la coalition "IDY 2019", lui joue sur les alliances et les ralliements. Il a réussi à mettre dans son escarcelle de campagne, la quasi-totalité des membres du C25 recalés à l'épreuve du parrainage. Les observateurs et certains médias parlent même d'une belle "remontada" de l'ancien Premier ministre, qui était toujours classé derrière Macky et Sonko dans les différents sondages publiés avant le début de la campagne électorale. Il a drainé des foules partout où il est passé ces deux dernières semaines. Et même si le ralliement de Khalifa Sall à sa cause semble lui avoir donné des ailes neuves, d'aucuns pense que si Idrissa Seck accède au "trône", le pays sera encore victime d'un vilain partage de gâteau, compte tenu de la taille et de la composition politicienne de sa coalition.
Ousmane Sonko, qui est sans nul doute l'une des révélations de cette élection, ne s'est pas laissé distraire par la polémique des 94 milliards et celle de sa visite à l'ancien Président Abdoulaye Wade. Si la Présidentielle devait se jouer sur Internet, aucun des quatre autres candidats ne ferait le poids devant lui. Il l'emporterait haut la main dès le premier tour. La preuve, le candidat de la coalition Sonko, très populaire sur les Réseaux sociaux, a remporté tous les sondages d'opinion sur Twitter et Facebook organisés jusqu'ici. Et un autre indice et non des moindres, le nombre de vues obtenu par candidat lors de leur temps d'antenne sur la RTS, à travers la page Facebook de la chaîne publique renseigne beaucoup sur l'intérêt porté par les internautes sénégalais sur celui qui se proclame le "candidat anti-système".
El Haj Issa Sall dirige le seul parti de cette élection qui compte sur sa propre force. La Parti de l'Unité et du Rassemblement (PUR), qui était la révélation des dernières Législatives de 2017 avec 4,69% derrière les trois grandes coalitions que sont: BBY (49,47%), Coalition gagnante Wattu Sénégal de Wade (16,67%) et Manko Taxawu Senegaal de Khalifa Sall (11,72%), fait son chemin. Pour cette présidentielle, leur candidat peut quand même compter sur les soutiens de Mansour Sy Djamil (Bes Dou Niak) et l'ex-juge Ibrahima Hamidou Dème et son mouvement "Ensemble". S'il y a un candidat à ne pas sous-estimer, c'est bien El Haj Issa Sall.
Madické Niang s'est, en quelque sorte, reconstruit une virginité politique, qu'il doit sans doute à ses sorties plus détendues les unes les autres, au moment où les autres candidats se lançaient des piques salaces et parfois même "s'entre-tuaient" par militants interposés. Le candidat de la coalition "Madické 2019" a gagné une bonne part du capital sympathie des Sénégalais de par son sens de l'humour naturel et exacerbé. Les nerfs sont tendus dans ce contexte, et les Sénégalais avaient bien besoin de lui pour continuer à croire que "ce n'est qu'un jeu".
Enfin, il y a le "sixième candidat" qui entretient le flou dans sa démarche. Abdoulaye Wade, qui pourrait faire basculer une bonne partie de l'électorat vers un candidat de l'opposition, préfère appeler les Sénégalais à la "révolte" et au sabotage du scrutin. Parce que, dit-il, le Président sortant détient, par-devers lui, des résultats fictifs, qu'il va annoncer au soir du 24 février 2019. D'aucuns pense que le "Pape du Sopi" ne veut pas qu'un candidat de l'opposition arrive au pouvoir et éloigne son fils du pouvoir, pendant probablement 10 ans, alors qu'une victoire de Macky (qui a émis le souhait d'amnistier Khalifa Sall et Karim une fois réélu), assurerait un retour probable de Karim dès 2024.
Dans tous les cas de figures, les maîtres du jeu restent incontestablement les populations sénégalaises, qui ont le pouvoir et le droit d'aller voter en masse le 24 février et faire en sorte, après, que leurs suffrages exprimés dans les urnes soient traduits de la manière la plus fidèle par les médias, la Commission électorale nationale indépendante (CENA) et le Conseil constitutionnel. Puisse le même Dieu continue de bénir le Sénégal et quel que soit le vainqueur, puissent les grands médias étrangers répéter les mêmes titres qu'en 2000, 2007 et 2012 à leurs Unes : "LA LEÇON DE DAKAR"...
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