Deux femmes se sont mariées ce mardi 11 février 2020 en Irlande du Nord, devenant ainsi le premier couple homosexuel à pouvoir le faire depuis un changement de loi l'été dernier. La nouvelle législation qui autorise le mariage entre personnes de même sexe est entrée en vigueur ce lundi. La province conservatrice s'aligne ainsi sur le reste du Royaume-Uni, qui autorise ces unions depuis 2014. Cela est devenu une réalité en Europe, aux Etats-Unis et ailleurs. Des stars du sport, de la musique, des politiques, hommes d’affaires qui font partis de la communauté des LGBT (les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres) sont connus et reconnus. C’est leur histoire, l’évolution de leur pays. Et comme leurs dirigeants les défendent sur l’ensemble de la planète, ils font des milliers de kilomètres pour plaider leur cause. Après Barack Obama en 2013, c’est au tour du Premier ministre canadien Justin Trudeau de venir au Sénégal pour nous dire son attachement au respect de la défense des droits de ces femmes et hommes. A chaque fois, le président Macky Sall parle du respect de leurs choix avant de rappeler les réalités de notre société dont les valeurs n’acceptent pas ces pratiques. Et que les lois de notre pays qui sont le condensé de ces valeurs les interdisent. Et à chaque fois la presse se réjouit de la fermeté du chef de l’Etat.
Seulement à force de pousser sur ce terrain glissant leur homologue sénégalais, ces autorités venues d’Europe, des Etats-Unis et ailleurs peuvent le pousser à la faute. D’ailleurs certains journaux ont relevé que face à Trudeau, Macky Sall a été ferme en wolof mais pas en français. La question ce n’est pas d’être ferme, c’est de ne pas en parler. On peut s’attendre à toutes les questions lors de la conférence de presse conjointe mais on a toujours la possibilité de dire que telle ou telle autre question n’est pas à l’ordre du jour, n’est pas sur l’agenda de la visite officielle. D’ailleurs la fermeté du chef de l’Etat quand il parle wolof est compréhensible c’est pour éviter certains commentaires polémiques et une certaine perception de sa position par la plus grande majorité des sénégalais qui sont foncièrement contre des pratiques comme l’homosexualité. Nous savons tous que l’homosexualité existe au Sénégal depuis l’aube des temps. Comme c’est le cas ailleurs dans des pays considérés comme des références dans la pratique de la religion musulmane (l’Islam comme le Christianisme sont contre de telles pratiques). Ce n’est pas une affaire de religion mais de comportements déviants de l’homme. Alors nos valeurs et lois permettent de limiter les dégâts, de protéger notre société.
Dans nos pays où tout est priorité, nos amis peuvent venir parler avec nous de développement, de santé, d’éducation, d’environnement, de paix et de sécurité. Mais comme les Etats n’ont pas d’amis mais des intérêts, défendons nos intérêts pour une société normée, équilibrée et régulée. C’est un bon départ pour l’émergence.
Seulement à force de pousser sur ce terrain glissant leur homologue sénégalais, ces autorités venues d’Europe, des Etats-Unis et ailleurs peuvent le pousser à la faute. D’ailleurs certains journaux ont relevé que face à Trudeau, Macky Sall a été ferme en wolof mais pas en français. La question ce n’est pas d’être ferme, c’est de ne pas en parler. On peut s’attendre à toutes les questions lors de la conférence de presse conjointe mais on a toujours la possibilité de dire que telle ou telle autre question n’est pas à l’ordre du jour, n’est pas sur l’agenda de la visite officielle. D’ailleurs la fermeté du chef de l’Etat quand il parle wolof est compréhensible c’est pour éviter certains commentaires polémiques et une certaine perception de sa position par la plus grande majorité des sénégalais qui sont foncièrement contre des pratiques comme l’homosexualité. Nous savons tous que l’homosexualité existe au Sénégal depuis l’aube des temps. Comme c’est le cas ailleurs dans des pays considérés comme des références dans la pratique de la religion musulmane (l’Islam comme le Christianisme sont contre de telles pratiques). Ce n’est pas une affaire de religion mais de comportements déviants de l’homme. Alors nos valeurs et lois permettent de limiter les dégâts, de protéger notre société.
Dans nos pays où tout est priorité, nos amis peuvent venir parler avec nous de développement, de santé, d’éducation, d’environnement, de paix et de sécurité. Mais comme les Etats n’ont pas d’amis mais des intérêts, défendons nos intérêts pour une société normée, équilibrée et régulée. C’est un bon départ pour l’émergence.