La guerre en Syrie s'est invitée au sommet Asie-Pacifique, à Lima. Barack Obama a brièvement rencontré son homologue russe Vladimir Poutine, soutien inconditionnel du régime syrien depuis le début du conflit, en 2011. Il lui a demandé des efforts accrus pour limiter les violences et la souffrance des habitants.
En conférence de presse, le président américain sortant s'est dit « peu optimiste » sur l'avenir immédiat du pays. « Une fois que la Russie et l'Iran ont pris la décision de soutenir Assad dans sa campagne aérienne brutale (...) il était difficile de voir une façon pour l'opposition, même entraînée et modérée, de maintenir sa position très longtemps ». En fin de mandat, il a demandé au chef du Kremlin, en position de force sur le dossier syrien, des efforts accrus pour limiter les violences et la souffrance des habitants.
Des frappes d'une intensité inédite
Même ton alarmiste du côté de l'ONU. L'émissaire spécial en Syrie a averti que le « temps était compté » avant d'assister à un « écroulement » des quartiers rebelles d'Alep, soumis à des bombardements meurtriers du régime qui avance face aux insurgés. En déplacement à Damas, Staffan de Mistura a demandé dimanche l'arrêt des attaques qui se sont intensifiées ces derniers jours contre les habitants d'Alep.
Outre les bombardements venant du ciel, de violents combats se déroulent au sol. D'après l'OSDH, les forces loyalistes sont entrées pour la première fois dans le quartier de Massaken Hanano, dans le nord-est d'Alep et tenu par les rebelles depuis 2012, et de violents combats se sont poursuivis dimanche soir.
Selon des secouristes interrogés par CNN, Alep a connu lors de ces six derniers jours les frappes les plus fortes et les plus régulières en cinq ans de guerre. La principale chaîne de télévision américaine indique le chiffre de 300 morts en six jours, citant des casques blancs ; l'OSDH évoque pour sa part au moins 150 morts dans le même laps de temps. Le comptage des victimes reste extrêmement délicat à distance compte tenu d'un accès impossible au terrain.
Les hôpitaux délibérément rasés
Environ 250 000 personnes vivent assiégées depuis quatre mois dans les quartiers Est d'Alep. Bombardés et affamés, les civils se retrouvent dans une situation dramatique, selon les organisations humanitaires et le correspondant de l'AFP sur place. « D'ici Noël, en raison de l'intensification des opérations militaires, on verra un écroulement (...) de ce qui reste à Alep-Est et vous pourriez avoir 200 000 personnes fuyant vers la Turquie, ce qui serait une catastrophe humanitaire », a mis en garde M. de Mistura.
Selon d'autres sources médicales contactées par le Time, il n'y a désormais plus d'hôpitaux en état de fonctionner à Alep, dans la partie rebelle. Le dernier encore debout a été réduit en poussière vendredi dernier, à l'instar des quatre autres que comptait la zone.
En conférence de presse, le président américain sortant s'est dit « peu optimiste » sur l'avenir immédiat du pays. « Une fois que la Russie et l'Iran ont pris la décision de soutenir Assad dans sa campagne aérienne brutale (...) il était difficile de voir une façon pour l'opposition, même entraînée et modérée, de maintenir sa position très longtemps ». En fin de mandat, il a demandé au chef du Kremlin, en position de force sur le dossier syrien, des efforts accrus pour limiter les violences et la souffrance des habitants.
Des frappes d'une intensité inédite
Même ton alarmiste du côté de l'ONU. L'émissaire spécial en Syrie a averti que le « temps était compté » avant d'assister à un « écroulement » des quartiers rebelles d'Alep, soumis à des bombardements meurtriers du régime qui avance face aux insurgés. En déplacement à Damas, Staffan de Mistura a demandé dimanche l'arrêt des attaques qui se sont intensifiées ces derniers jours contre les habitants d'Alep.
Outre les bombardements venant du ciel, de violents combats se déroulent au sol. D'après l'OSDH, les forces loyalistes sont entrées pour la première fois dans le quartier de Massaken Hanano, dans le nord-est d'Alep et tenu par les rebelles depuis 2012, et de violents combats se sont poursuivis dimanche soir.
Selon des secouristes interrogés par CNN, Alep a connu lors de ces six derniers jours les frappes les plus fortes et les plus régulières en cinq ans de guerre. La principale chaîne de télévision américaine indique le chiffre de 300 morts en six jours, citant des casques blancs ; l'OSDH évoque pour sa part au moins 150 morts dans le même laps de temps. Le comptage des victimes reste extrêmement délicat à distance compte tenu d'un accès impossible au terrain.
Les hôpitaux délibérément rasés
Environ 250 000 personnes vivent assiégées depuis quatre mois dans les quartiers Est d'Alep. Bombardés et affamés, les civils se retrouvent dans une situation dramatique, selon les organisations humanitaires et le correspondant de l'AFP sur place. « D'ici Noël, en raison de l'intensification des opérations militaires, on verra un écroulement (...) de ce qui reste à Alep-Est et vous pourriez avoir 200 000 personnes fuyant vers la Turquie, ce qui serait une catastrophe humanitaire », a mis en garde M. de Mistura.
Selon d'autres sources médicales contactées par le Time, il n'y a désormais plus d'hôpitaux en état de fonctionner à Alep, dans la partie rebelle. Le dernier encore debout a été réduit en poussière vendredi dernier, à l'instar des quatre autres que comptait la zone.
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