Les soldats syriens ont pris le camp de Handarat samedi avant de le perdre, moins de 24 heures après. GEORGE OURFALIAN / AFP
Le camp de Handarat a changé de main deux fois en 24 heures. Après avoir été pris par la brigade palestinienne al-Qods, supplétive de l’armée syrienne, il a été réinvesti par les rebelles, dimanche. Ces derniers ont décrété la mobilisation générale et lancé une offensive par trois axes, qui leur a permis de repousser l’armée gouvernementale et ses alliés.
Les avions russes et syriens ont mené des raids toute la journée de dimanche pour freiner l’avancée des rebelles, en utilisant des munitions à grande capacité de destruction.
L’âpreté des combats s’explique par la position stratégique qu’occupe Handarat, sur une hauteur surplombant la route du Castello, qui longe par le nord les quartiers est d’Alep, contrôlés par une coalition jihadiste et islamiste.
Aucun répit
Les autres quartiers de la ville n’ont eu aucun répit. Les raids et les pilonnages se sont poursuivis avec violence, faisant un grand nombre de victimes, mais aucun changement notable n’a été enregistré sur le terrain.
Les habitants d’Alep manquent d’eau, de nourriture et de carburant, sans aucune perspective d’approvisionnement dans le contexte actuelle.
Par ailleurs, des combats se sont déroulés sur les fronts de Hama, dans le centre du pays, où l’armée syrienne est sur la défensive face à des rebelles qui progressent, et dans les montagnes de Lattaquié, au nord-ouest.
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